jeudi 27 septembre 2007

Baoulé



STATUETTE BAOULE (CÔTE D'IVOIRE)
(mon premier tableau 30X40 pas complètement terminé)

Dans l'univers BAOULE le monde matériel s'oppose au monde spirituel BLOLO. De là viennent les âmes, et c'est là qu'elles retourneront.
La statuaire BAOULE, souvent d'un raffinement extrême, laisse une grande place à la représentation des conjoints spirituels vivant dans l'autre monde et permettent le contact avec eux par le truchement de ces statues.
Peuple AKAN venu du Ghana, les BAOULE ont emprunté cultes et masques à leurs voisins WAN et GOURO.

Dimanche 30 sept.

Je n'ai pas attendu les conseils de ma prof de peinture pour terminer, je me suis "légèrement" lâchée !
J'ai complété par un collage. Tout est signifiant dans le tableau, au moins pour moi.
...(10 oct.) tellement signifiant et nul que je l'ai effacé.




Mardi 2 octobre

Je me suis plantée, je m'en doutais en voyant le résultat, je n'étais pas franchement satisfaite.
c'est le moins qu'on puisse dire.

Je rentre de mon cours de peinture et le conseil de la prof est de supprimer tous les collages et de laisser la statuette seule dans la toile. ..éventuellement mettre un tout petit oiseau dans le ciel.
Je vais tout virer et faire un fond sympa, si j'y arrive.
l'oiseau ? où est donc l'oiseau?





lundi 24 septembre 2007

cambriolage

Triste et révoltante nouvelle.
Cet après-midi ma voisine de pallier a été cambriolée. Une jeune femme, nouvelle à Toulouse pour raison professionnelle qui n'a pas hésité à se bouger, elle a emménagé il y a un mois...elle pleurait en répertoriant au milieu de son appartement saccagé les objets volés.
Ces personnes qui travaillent, qui payent les cotisations sociales, les impôts sur le revenu et qui maintiennent le pays à bout de bras permettent à de millions de ne pas mourir de faim. Et bien ces valeureuses personnes sont dépouillées par des malfrats sans scrupules qui préfèrent le vol au travail.
Le cambriolage d'un appartement devrait être dans le droit pénal puni comme le viol, parce que voir dans l'état ou était l'appartement et ce qui a été souillé, pour moi peut être considéré comme un viol.
Que risque un cambrioleur, s'il est arrêté ? un à 2 ans de prison et avec le sursis, c'est à dire pas grand chose. Ce n'est pas dissuasif, il faudrait des peines beaucoup plus lourdes, de l'ordre de 10 ans et plus!
Je suis triste ce soir, la société doit changer, nous vivons dans un monde déshumanisé.

vendredi 21 septembre 2007

Acrylique

Après une très longue absence je me suis remise aux pinceaux. Ce n'est plus l'huile mais l'acrylique plus facile à mettre en œuvre et à maitriser pour les amateurs débutants.
Depuis le début du mois je suis des cours de peinture acrylique et techniques connexes (collage, ...) dans une galerie associative proche de chez moi afin d'acquérir un minimum de savoir faire. C'est très intéressant.

http://lulumirettes.free.fr/

Parallèlement au cours, j'ai commencé chez moi le croquis de ma baoulé seul élément figuratif que je compte faire apparaitre dans mon premier tableau, si j'arrive à le finir, je travaille par à-coups donc lentement !

...et ce soir c'est l'inauguration de la galerie d'une artiste plasticienne au rez-de- chaussé de mon immeuble, superbe espace vaste et bien éclairé.

lundi 17 septembre 2007

dimanche 16 septembre 2007

Klimt et Klee

Gustav Klimt


L'image “http://lesdelicescreatifsdelulut.blogs-de-voyage.fr/images/medium_klimt_1.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.


http://www.repro-tableaux.com/kunst/gustav_klimt/gustav_klimt_allee_im_park_5201000.jpg

allée dans le parc de la chambre du château


Klimt - 1916 - La Mort et la Vie

la mort et la vie (1916)


Paul Klee

rising sun

La cigale

La cigale girondine a chanté. J'étais sous le charme.

Tamara de Lempicka

" Tamara de Lempicka, née Maria Gorska le 16 mai 1898, à Varsovie, en Pologne, et décédée le 18 mars 1980 à Cuernavaca, au Mexique.

Elle est la peintre la plus célèbre de la période Art déco. Brillante, belle et audacieuse, inclassable, mystérieuse et contradictoire, elle a fait de sa vie une succession de mises en scène très élaborées. Elle prône le luxe et la modernité. Elle aimait avant tout les femmes mais elle s'est mariée deux fois.

Les peintures de Tamara de Lempicka frisent régulièrement le scandale : ses personnages féminins sont souvent garçonnes, ses ambiances parfois équivoques. Elle est un oiseau de nuit fréquentant assidûment les cabarets parisiens où elle joue le rôle d'une femme fatale en grand apparat. Cette grande mondaine est en fait une grande mystique à la double personnalité et à la double vie. "

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tamara_de_Lempicka

Tamara de Lempicka aurait pu croiser l'amazone Natalie Barney, elle étaient du même monde.

Natalie Barney a vécu une vie extraordinaire de presque un siècle. Tous les plaisirs conservent !
(voir la biographie écrite par Jean Chalon "chère Nathalie Barney" édition Flammarion)


(by T. Lempicka)

vendredi 14 septembre 2007

Les nonnes

La vie cloitrée n'est pas si désagréable d'après Clovis Trouille.

Il fût un temps où il était question d'aller faire une retraite chez les nonnes.

sans le pauvre B... bien sûr.



Rêve claustral


Je vous connais comme elle, ô murs, travail des nonnes,
Préaux fleuris d'amours furtifs, silencieux
Parloirs, où, par la nuit, l'âme des lunes bonnes
Se distille, rosée errante de leurs yeux ;


Cour grise où tourne le soulier lacé des grandes,
Cachant sous de longs cils des yeux endoloris,
S'imaginant, le soir de mystiques offrandes,
Causer dans leurs rideaux avec de purs esprits.


Je vous ai vus, ô lents tours noirs où les plus braves
Rentrent avec l'effroi du parler patelin ;
Et je vous aime aussi, novices, pour les graves
Désirs tapis aux plis de vos jupes de lin.


Dortoirs religieux, vous me bercez comme elle :
Là, le sommeil est le seul des péchés permis,
Et l'on entend monter, bouffonne et solennelle,
Leur jeune haleine aux dents des anges endormis.


Je vous adore, froid parfum des sacristies,
Chœur d'agate où le jour, sous un rideau sanglant,
Voit éclore parmi la danse des hosties,
Le rêve violet d'un doux évêque blanc ;


Chapelle de soupirs, grille, ombre jalouse
Où la pensionnaire aux essors fabuleux
Reluque avec le cœur d'une petite épouse
Un séraphin charmant, pâle au fond des cieux bleus ;


Prises de voile, où la vierge, en des frissons vagues,
Sur l'autel, dont la marche a sacré ses genoux
Écoute sa toison, qui va fleurir en bagues,
Choir sous les ciseaux saints, terrifiants et doux.


Études du soir, pleurs des cellules, tonnelle
Où la chère mère a coutume d'attirer
Sur ces deux seins sanglés de bure une belle enfant :
Obscures amitiés dont Jésus doit pleurer !


Celle qu'avec le nard pudique d'un roi mage
J'encense dans mon cœur se meurt là ; j'ai pu voir
Ses yeux, lampes d'amour où brûle mon image,
Et je m'en suis allé, bien ivre… un certain soir !…


Ô toi qui vit dans ces solitudes de femme
Et qui n'as dû garder de ton été premier
Qu'à peine assez de corps pour contenir une âme,
Colombe en route pour l'éternel colombier ;


Cieux choisis d'où l'on voit pleuvoir encor des mannes
Et descendre sur les fronts des langues de feu,
Ma bouche - en vous rêvant - faite aux argots profanes,
Bégaie une oraison : je me trompe avec Dieu.

Vergers mûrs où la sainte a le respect des mouches,
Cours grises, encensoirs berceurs, avents jeûnés,
Vers vous - comme à vos pieds, chères saintes nitouches -
Je m'agenouille avec la larme des damnés.


Germain Nouveau (1851-1920)




jeudi 13 septembre 2007

Le pylône et le pouvoir de la presse

Article publié le Vendredi 7 septembre 2007.


THEY CARE
Tout danger écarté…


Dans la rubrique “who cares” de notre édition du 24 août, “l’express Ouest” attirait l’attention sur un pylône installé au beau milieu d’une intersection à Cité-Corail, à La Tour-Koenig, un véritable danger pour les automobilistes. Les principaux concernés ont été prompts à réagir. Le pylône a été enlevé peu après la parution de notre article.






Ce journal est très lu à Maurice. La modification n'a pas tardé ....

mercredi 12 septembre 2007

coaching

Je reviens vers mon blog après quelques jours passés au bord de l'océan.
De ce court séjour je retiendrai, en plus du plaisir d'être auprès d'une femme adorable, la pensée suivante que j'essaierai dans l'avenir de faire mienne

On ne peut être que déçue si l'on nourrit
une espérance
on ne peut être
que frustrée si l'on est
dans l'attente du recevoir

Ne rien attendre des autres et quand on reçoit profiter de ce bonheur.


mercredi 5 septembre 2007

G.O.L.F.

Malgré la boutade très répandue (mais fausse) indiquant que "GOLF" serait l'acronyme de "Gentlemen Only, Ladies Forbidden" (réservé aux hommes, interdit aux femmes), la véritable origine du mot serait écossaise et proviendrait du mot "gowf" signifiant "frapper" en vieil écossais.

Exemple d'un passé pas si lointain où les femmes ne servaient qu'à enfanter, s'occuper des marmots, faire la cuisine, le ménage et disponibles pour le "repos du guerrier".
Maintenant, elles sont aussi nombreuses que les hommes sur les greens.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Golf

http://www.lecondegolf.com/

mardi 4 septembre 2007

Le poteau télégraphique


Carrefour à Port-Louis capitale de l'Ile Maurice



dimanche 2 septembre 2007

Fable d'une apparition

La Cigale girondine et la Fourmi cathare

La Cigale girondine, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi cathare sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant.

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samedi 1 septembre 2007

poésie


Un poème de Renée Vivien


A la Divinité inconnue

J'aspire auprès de toi le silence et le charme
Des nuits où la douleur se plaît à demeurer,
Toi qu'on ne voit jamais essuyer une larme,
Mais dont parfois j'entends la grande âme pleurer.

Le miroir réfléchit tes chastes attitudes,
Et tu fuis le factice et le faste et le fard.
Tes lèvres ont gardé le pli des solitudes
Et l'accent des bonheurs qui nous viennent trop tard.

Le décor de ton deuil est la chambre sereine
Où meurt languissamment le bruit lointain des eaux.
Les souffles de la mer n'ont soulevé qu'à peine
Le soir perpétuel sous l'ombre des rideaux.

Vers toi le songe pur de mon âme s'élève,
Mon angoisse ne cherche point à s'apaiser,
Car tu m'es inconnue et n'existes qu'en rêve.
C'est pourquoi je t'adore au-dessus du baiser.