dimanche 14 octobre 2007

Les dirigeants voleurs

L'affaire EADS
On nous prend pour des imbéciles, qui peut croire qu'il n'y a pas eu délit d'initié.
Comme par hasard tous les dirigeants et cadres supérieurs possédant ces stock options ont vendu au même moment.
L'ouvrier d'EADS travaillant sur cette affaire savait à cette époque que le programme A380 aurait du retard et les dirigeants eux n'étaient pas au courant ?
(j'ai plus de 30 ans d'expérience industrielle et je sais comment ça se passe)
Ces gens là nous prennent vraiment pour des idiots!
Ils n'ont même pas le courage de dire la vérité. Pauvre monde !
et je rajoute qu'ils sortiront blanchis de cette affaire, parce que la justice est de classe.
Si ce n'est pas le cas, peines de prison ferme et remboursement intégral des plus-values frauduleuses, je réviserai ma position sur cette justice.



Arnaud Lagardère blanc comme neige



«Je n'ai été informé des nouveaux retards de livraison [de l’A380] que le 12 juin 2006», soit deux mois après avoir vendu sa participation dans l'avionneur. Il nie donc tout délit d'initié. Une interview accordée au JDD, journal dont il est le propriétaire.
Libération.fr (source Reuters)


LIBERATION.FR : samedi 13 octobre 2007
Arnaud Lagardère, président du groupe qui porte son nom, nie tout délit d'initié dans l'affaire EADS et affirme dans un entretien au Journal du dimanche qu'il n'a appris qu'en juin 2006 les retards de livraison de l'A380, deux mois après avoir vendu sa participation. «Je n'ai été informé des nouveaux retards de livraison que le 12 juin, à l'occasion du conseil d'administration», dit-il dans un entretien au journal dont il est le propriétaire. Il assure qu'il n'a donc commis aucun délit d'initié en vendant en avril 2006 à la Caisse des dépôts, une institution financière publique, sa participation.

Selon lui, cette décision de vendre sa participation a été dictée non pas par l'objectif de réaliser une forte plus-value avant que le titre EADS ne chute mais par une stratégie générale. «Depuis 1999, j'ai toujours dit, j'ai répété publiquement que mon groupe avait vocation à se recentrer sur les médias.»

Il estime par ailleurs que la publication dans le journal Le Figaro d'un rapport d'étape de l'Autorité des marchés financiers (AMF) signalant le caractère suspect des ventes de titres résulte de «fuites à l'évidence volontaires», destinées à lui nuire. Il ajoute que Dominique de Villepin, alors Premier ministre, a été informé de son intention de se désengager d'EADS dès janvier 2006. «Dès janvier 2006, mes collaborateurs ont eu des réunions répétées et à haut niveau concernant l'opération avec les services du Premier ministre. Elles portaient sur le schéma envisagé, le calendrier, etc. Matignon a suivi l'opération depuis le début», dit-il.



SUITE le 25 octobre