Le déménagement a eu lieu avec l'aide d'Hélène. L'entreprise de déménagement a bien travaillé, rien n'est abimé. J'ai presque terminé les rangements, reste à aménager la cuisine avec les meubles récupérés, acheter une petite bibliothèque ainsi qu'un coin internet.
Je suis dans les rangements et les démarches administratives, alors ne vous étonnez pas de mon absence n'ayant pas encore de connexion internet
mercredi 30 janvier 2008
mercredi 23 janvier 2008
Un blog sur la littérature
Le blog "la république des livres" de Pierre Assouline sur la littérature est intéressant.
cliquez sur le titre
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mardi 22 janvier 2008
Cinéma - Rue santa fee -
Un beau film politique "rue Santa fee"
Le film est réalisé par la compagne de Miguel Enriquez secrétaire général du MIR parti de la gauche révolutionnaire au Chili assassiné lors du coup d'état de Pinochet.
cliquer sur le titre pour lire la critique des cahiers du cinéma.
Le film est réalisé par la compagne de Miguel Enriquez secrétaire général du MIR parti de la gauche révolutionnaire au Chili assassiné lors du coup d'état de Pinochet.
cliquer sur le titre pour lire la critique des cahiers du cinéma.
lundi 21 janvier 2008
Fado do coração
Cliquer sur le titre pour entendre le fado sur des images du Portugal maritime...
écoutez aussi Mariza autre chanteuse du fado que j'aime, par exemple Mariza - Meu Fado Meu
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vendredi 18 janvier 2008
Concert à la halle aux grains
Hier magnifique concert avec l'orchestre national du capitole de Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev.
Programme
Messiaen : offrandes oubliées, méditation symphonique
Beffa : concerto pour violon et orchestre (création mondiale)avec Renaud Capuçon violon.
Prokofiev : symphonie n°5 en si bémol majeur, op. 100
Ce concert était enregistré par France musique.
A noter que :
Tugan Sokhiev chef d'orchestre est né en 1977
Karol Beffa compositeur en 1973
Renaud Capuçon violoniste en 1976
Très beau concert dans une salle magnifique. Un grand moment de plaisir musical.
Pour vous donner une idée de ce concert écoutez le 4ème mouvement de la 5ème symphonie de Prokofiev par l'orchestre de jeunes de Galice...la musique classique a de l'avenir !
Programme
Messiaen : offrandes oubliées, méditation symphonique
Beffa : concerto pour violon et orchestre (création mondiale)avec Renaud Capuçon violon.
Prokofiev : symphonie n°5 en si bémol majeur, op. 100
Ce concert était enregistré par France musique.
A noter que :
Tugan Sokhiev chef d'orchestre est né en 1977
Karol Beffa compositeur en 1973
Renaud Capuçon violoniste en 1976
Très beau concert dans une salle magnifique. Un grand moment de plaisir musical.
Pour vous donner une idée de ce concert écoutez le 4ème mouvement de la 5ème symphonie de Prokofiev par l'orchestre de jeunes de Galice...la musique classique a de l'avenir !
jeudi 17 janvier 2008
Déménagement prévu
Youpi !!!! ça marche, je déménage bientôt dans l'appartement prévu dans le quartier de la Halle aux grains (magnifique salle de concerts de Toulouse).
(La photo est la vue de l'appartement sur la Halle aux grains et la cathédrale St Etienne)
J'ai trouvé un locataire accepté par le propriétaire pour reprendre mon bail actuel de la colombette.
Entre nous...Je trouve que j'ai de la chance et de plus ce soir je vais au concert avec ma douce amie...justement à la Halle aux grains !
Programme : Messiaen, Beffa, Prokofiev.
Vive Toulouse, ô Toulouse de Nougaro !
(La photo est la vue de l'appartement sur la Halle aux grains et la cathédrale St Etienne)
J'ai trouvé un locataire accepté par le propriétaire pour reprendre mon bail actuel de la colombette.
Entre nous...Je trouve que j'ai de la chance et de plus ce soir je vais au concert avec ma douce amie...justement à la Halle aux grains !
Programme : Messiaen, Beffa, Prokofiev.
Vive Toulouse, ô Toulouse de Nougaro !
mardi 15 janvier 2008
Le mal-être ou mal-vivre (suite)
suite du blog Déboires d'une femme alcoolique.
cliquer sur le titre
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Ballade
samedi 12 janvier 2008
Cinéma
1 - L'épouvantail (scarecrow)
J'ai oublié de vous parler d'un autre bon film, l'épouvantail dans le style "road movie" typiquement américain.
Voici une critique de ce film palme d'or du festival de Cannes 1973.
Palme d’or méconnue (1973), L'Épouvantail n’est pas seulement une belle histoire dotée d’une conscience politique. C’est aussi un grand film de cinéma, dont la remarquable mise en scène tire le meilleur parti du talent de ses comédiens. Un petit chef-d’œuvre. Emouvant et intelligent.
Pour survivre, les hommes ont besoin d’un rêve, aussi dérisoire soit-il. En peignant l’Amérique des exclus grâce à une succession de petites scènes, vécues ou racontées, Jerry Schatzberg dessine une société fondée sur la violence. En toute logique, c’est au bord de la route que Lion (Al Pacino) rencontre Max (Gene Hackman) dans une ouverture aux couleurs de western qui évoque clairement les origines du mythe US. Dans chaque paysage (urbain, desert, chemin de fer, etc.), la réalisation révèle, à l’horizon, les lignes de fuite que ses deux petites frappes seront bientôt obligées de suivre. Mis au ban d’une société où la violence physique est l’unique réponse au sentiment d’injustice, leur route ne peut pourtant mener qu’à une impasse.
Cette dimension politique aurait pu suffire. Elle est, en plus, sublimée par la magnifique interprétation d’Al Pacino, inventif et malin, et de Gene Hackman, ours mal léché plus tendre qu’il n’y paraît. Bien sûr, en « faisant la route » ensemble, vers l’Est, à l’envers d’un rêve américain qui leur échappe, ils apprendront à se connaître. Et si le schéma du duo mal assorti est un grand classique dont on peut se méfier, l’art et la manière de le mettre en scène, en fait un récit unique dont la puissance émotionnelle reste intacte 35 ans plus tard. Celle-ci culmine dans la scène de la fontaine où l’angoisse naît de l’intrusion de sons discrètement discordants et d’une image qui se resserre peu à peu sur les visages sculptés d’anges menaçants. Audacieux et terrifiant baptême final qui fait écho, sans porter de jugement, au discours religieux et culpabilisant qui précède.
Dans ce magnifique hommage à l’Amérique des damnés, la métaphore de l’épouvantail (faire rire plutôt que peur) résume joliment le point de vue d’un réalisateur qui semble toujours croire en l’homme et en sa capacité de changement. Malgré tout. A (re)découvrir de toute urgence.
L'Épouvantail
De Jerry Schatzberg
Avec Al Pacino, Gene Hackman
Sortie en salles le 14 novembre 2007 (reprise)
2 - La visite de la fanfare
Autre bon film, israelien.
Voici la critique de l'humanité
En attendant la paix…
Un film entre tendresse et causticité, pour aborder les sujets graves à touches légères.
La visite de la Fanfare
d’Eran Kolirin. Israël. 1 h 30.
C’est d’abord, dans l’aéroport de Tel-Aviv, quelques personnages surréalistes et un gros ballon jaune. Lorsque ce dernier est balancé hors-champ, se dévoile un équipage d’hommes en uniformes bleu drapeau, épaulettes alignées au cordeau. La fanfare de cérémonie de la police d’Alexandrie se rend en Israël pour une série de concerts, à l’occasion de l’inauguration d’un centre culturel arabe. Personne n’est là pour accueillir les musiciens. Leur chef,Tewfiq (Sasson Gabai), tient d’autant plus à maintenir la pompe de ce voyage que plane sur sa tête la précarité des subventions allouées à sa formation. À la rigidité de son maintien répond une inconséquence qui va le conduire à demander au jeune Khaled (Saleh Bakri) d’aller s’enquérir de leur destination future. Celui-ci, séducteur sans frontières, préfère chantonner un air de Chet Baker à l’employée au travers d’un hygiaphone qui redouble son incompréhension. Et voilà notre fanfare en route vers le mauvais village, lieu desservi par les corbeaux et un unique bus quotidien, quelque part au milieu des sables. Malgré des débuts sans une fausse note, le paysage d’ocres délavées sur quoi se détache notre régiment chamarré, pourrait inquiéter à la perspective d’une partition banale, du type débarquement de martiens avec gags afférents. Mais l’entrée en matière recélait l’intelligence artistique du propos.
En une ligne narrative simple, sans pointes de dramaturgie, le réalisateur Eran Kolirin va se tenir à distance de tous les stéréotypes. « Ici, pas de centre culturel arabe, pas de centre culturel israélien, pas de culture du tout », lancera aux égarés la belle Dina (Ronit Elkabetz) qui tient le café local, sorte de bar de western que décorent des photos de soldats israéliens montant à l’assaut du Sinaï. Tout à la fois sarcastique et chaleureuse, Dina va convaincre Tewfiq d’accepter, ainsi que Khaled, son hospitalité tandis qu’elle va caser le reste de la fanfare chez ses parents et amis plus ou moins consentants. Tout va se jouer dans les quelques heures à venir au gré de rencontres apparemment anodines. Dont personne, pourtant, ne sortira tout à fait semblable à ce qu’il était, ou présentait. L’isolement du village contraint ses habitants à la répétition de l’ennui, au manque de travail et d’occasions amoureuses, à la lassitude des promesses non tenues, mais les éloigne avantageusement du cynisme des discours officiels et des fascinations urbaines. Dina n’a pas peur de la guerre mais craint de vieillir seule et si ses fantômes peuvent parfois prendre les traits d’Omar Sharif, ceux qui hantent Tewfiq les tiennent peut-être par la main dans un territoire que leurs solitudes partagent. Et leur commun idéalisme se planque chez elle derrière des manières de divorcée affranchie propres à déconcerter ce chef d’orchestre coincé dans des principes que démentent les tourments de son coeur. Ainsi de chacun au rythme de multiples cocasseries et autant de nostalgies semées en situations sensibles. Un tout petit enfant endormi dans une chambre bordélique, un repas de famille où l’on se balance les missiles de la trahison par-dessus les oreilles d’invités qui, pour miner les barrières de la langue dégainent Summertime de George Gershwin en offrande de paix, des faits et gestes universels en guise de leçons de drague particulières. Eran Kolirin trouve le juste tempo de sa composition, de la finesse des dialogues à l’intensité des silences, de longues séquences en scènes drolatiques filmées en plans larges. Un régal.
J'ai oublié de vous parler d'un autre bon film, l'épouvantail dans le style "road movie" typiquement américain.
Voici une critique de ce film palme d'or du festival de Cannes 1973.
Palme d’or méconnue (1973), L'Épouvantail n’est pas seulement une belle histoire dotée d’une conscience politique. C’est aussi un grand film de cinéma, dont la remarquable mise en scène tire le meilleur parti du talent de ses comédiens. Un petit chef-d’œuvre. Emouvant et intelligent.
Pour survivre, les hommes ont besoin d’un rêve, aussi dérisoire soit-il. En peignant l’Amérique des exclus grâce à une succession de petites scènes, vécues ou racontées, Jerry Schatzberg dessine une société fondée sur la violence. En toute logique, c’est au bord de la route que Lion (Al Pacino) rencontre Max (Gene Hackman) dans une ouverture aux couleurs de western qui évoque clairement les origines du mythe US. Dans chaque paysage (urbain, desert, chemin de fer, etc.), la réalisation révèle, à l’horizon, les lignes de fuite que ses deux petites frappes seront bientôt obligées de suivre. Mis au ban d’une société où la violence physique est l’unique réponse au sentiment d’injustice, leur route ne peut pourtant mener qu’à une impasse.
Cette dimension politique aurait pu suffire. Elle est, en plus, sublimée par la magnifique interprétation d’Al Pacino, inventif et malin, et de Gene Hackman, ours mal léché plus tendre qu’il n’y paraît. Bien sûr, en « faisant la route » ensemble, vers l’Est, à l’envers d’un rêve américain qui leur échappe, ils apprendront à se connaître. Et si le schéma du duo mal assorti est un grand classique dont on peut se méfier, l’art et la manière de le mettre en scène, en fait un récit unique dont la puissance émotionnelle reste intacte 35 ans plus tard. Celle-ci culmine dans la scène de la fontaine où l’angoisse naît de l’intrusion de sons discrètement discordants et d’une image qui se resserre peu à peu sur les visages sculptés d’anges menaçants. Audacieux et terrifiant baptême final qui fait écho, sans porter de jugement, au discours religieux et culpabilisant qui précède.
Dans ce magnifique hommage à l’Amérique des damnés, la métaphore de l’épouvantail (faire rire plutôt que peur) résume joliment le point de vue d’un réalisateur qui semble toujours croire en l’homme et en sa capacité de changement. Malgré tout. A (re)découvrir de toute urgence.
L'Épouvantail
De Jerry Schatzberg
Avec Al Pacino, Gene Hackman
Sortie en salles le 14 novembre 2007 (reprise)
2 - La visite de la fanfare
Autre bon film, israelien.
Voici la critique de l'humanité
En attendant la paix…
Un film entre tendresse et causticité, pour aborder les sujets graves à touches légères.
La visite de la Fanfare
d’Eran Kolirin. Israël. 1 h 30.
C’est d’abord, dans l’aéroport de Tel-Aviv, quelques personnages surréalistes et un gros ballon jaune. Lorsque ce dernier est balancé hors-champ, se dévoile un équipage d’hommes en uniformes bleu drapeau, épaulettes alignées au cordeau. La fanfare de cérémonie de la police d’Alexandrie se rend en Israël pour une série de concerts, à l’occasion de l’inauguration d’un centre culturel arabe. Personne n’est là pour accueillir les musiciens. Leur chef,Tewfiq (Sasson Gabai), tient d’autant plus à maintenir la pompe de ce voyage que plane sur sa tête la précarité des subventions allouées à sa formation. À la rigidité de son maintien répond une inconséquence qui va le conduire à demander au jeune Khaled (Saleh Bakri) d’aller s’enquérir de leur destination future. Celui-ci, séducteur sans frontières, préfère chantonner un air de Chet Baker à l’employée au travers d’un hygiaphone qui redouble son incompréhension. Et voilà notre fanfare en route vers le mauvais village, lieu desservi par les corbeaux et un unique bus quotidien, quelque part au milieu des sables. Malgré des débuts sans une fausse note, le paysage d’ocres délavées sur quoi se détache notre régiment chamarré, pourrait inquiéter à la perspective d’une partition banale, du type débarquement de martiens avec gags afférents. Mais l’entrée en matière recélait l’intelligence artistique du propos.
En une ligne narrative simple, sans pointes de dramaturgie, le réalisateur Eran Kolirin va se tenir à distance de tous les stéréotypes. « Ici, pas de centre culturel arabe, pas de centre culturel israélien, pas de culture du tout », lancera aux égarés la belle Dina (Ronit Elkabetz) qui tient le café local, sorte de bar de western que décorent des photos de soldats israéliens montant à l’assaut du Sinaï. Tout à la fois sarcastique et chaleureuse, Dina va convaincre Tewfiq d’accepter, ainsi que Khaled, son hospitalité tandis qu’elle va caser le reste de la fanfare chez ses parents et amis plus ou moins consentants. Tout va se jouer dans les quelques heures à venir au gré de rencontres apparemment anodines. Dont personne, pourtant, ne sortira tout à fait semblable à ce qu’il était, ou présentait. L’isolement du village contraint ses habitants à la répétition de l’ennui, au manque de travail et d’occasions amoureuses, à la lassitude des promesses non tenues, mais les éloigne avantageusement du cynisme des discours officiels et des fascinations urbaines. Dina n’a pas peur de la guerre mais craint de vieillir seule et si ses fantômes peuvent parfois prendre les traits d’Omar Sharif, ceux qui hantent Tewfiq les tiennent peut-être par la main dans un territoire que leurs solitudes partagent. Et leur commun idéalisme se planque chez elle derrière des manières de divorcée affranchie propres à déconcerter ce chef d’orchestre coincé dans des principes que démentent les tourments de son coeur. Ainsi de chacun au rythme de multiples cocasseries et autant de nostalgies semées en situations sensibles. Un tout petit enfant endormi dans une chambre bordélique, un repas de famille où l’on se balance les missiles de la trahison par-dessus les oreilles d’invités qui, pour miner les barrières de la langue dégainent Summertime de George Gershwin en offrande de paix, des faits et gestes universels en guise de leçons de drague particulières. Eran Kolirin trouve le juste tempo de sa composition, de la finesse des dialogues à l’intensité des silences, de longues séquences en scènes drolatiques filmées en plans larges. Un régal.
jeudi 10 janvier 2008
la graine et le mulet
On parle beaucoup de ce film encensé par la critique.
Je n'ai pas aimé ce film, pourquoi.
Techniquement je trouve les mouvement de la caméra fatigants, les travellings fastidieux, le découpage pas toujours judicieux pour nous faire comprendre l'histoire. De plus la prise de son est médiocre, certains personnages sont difficilement compréhensibles, ils articulent mal.
Ce film sent trop l'amateurisme, c'est peut-être cette naïveté qui le fait aimer par la critique ?
L'histoire est intéressante et actuelle mais du déjà vu dans des reportages à la télévision qui traitent le même sujet, la difficulté d'insertion des immigrés maghrébins et la vie dans les banlieues.
Une histoire somme toute assez banale et en même temps tragique de la vie de cette communauté.
Je n'irais pas jusqu'à qualifier ce film de navet, c'est un film moyen qui à mon avis ne mérite pas l'engouement qu'il a.
Dans le domaine de la littérature, j'avais beaucoup aimé le livre "les bienveillantes", j'en parle au début de ce blog, d'autres peu nombreux l'ont cloué au pilori, j'étais alors en accord avec les avis majoritaires.
Et bien pour une fois, je me réfugie chez les détracteurs peu enthousiastes de ce film, dans la minorité.
Voici un article paru dans Télérama qui revient encore encenser ce film.
"La graine et le mulet" trouve son public
Sans star ni happy end, le dernier film Abdellatif Kechiche séduit, au point que "La graine et le mulet" devrait passer la barre des 500 000 spectateurs. Rassurant.
La Graine et le mulet, d'Abdellatif Kechiche
« C'est la vie, avec son foisonnement, ses petitesses, sa solidarité », écrit l'un ; « des acteurs vrais et attachants, vivement filmés au plus près de leurs émotions », ajoute l'autre. Les nombreux internautes qui ont rédigé des avis sur telerama.fr n'ont pas tous autant aimé La Graine et le mulet, d'Abdellatif Kechiche. Certains pointent des longueurs ou un finale éprouvant, mais tous, indubitablement, ont été secoués, émus ou dérangés. Ce sont des exemples parmi d'autres : partout, La Graine et le mulet passionne et devient - comme le fut L'Esquive, du même réalisateur - un film phénomène.
Le film a obtenu le prix Louis-Delluc, devrait passer la barre des 500 000 spectateurs, score d'autant plus méritoire que sa longueur en limite le nombre de séances quotidiennes et que le sujet en est moins immédiatement « séduisant » que celui de L'Esquive. Ce succès, il le doit, bien sûr, à ses qualités propres : le talent d'Abdellatif Kechiche à laisser la vraie vie affleurer sous les habits de la fiction, à faire jouer avec infiniment de naturel ses comédiens amateurs, à bâtir avec eux une mini-comédie humaine. Mais, parfois, cela ne suffit pas...
Il faut croire que La Graine et le mulet a répondu à un certain nombre de désirs confus chez ses spectateurs. C'est, d'abord, un film politique - au sens premier du mot, relatif à la cité. Son sujet : la cohabitation, dans un port du Midi de la France, des notables avec les gens de peu, des Français de souche avec les immigrés et leurs enfants. Ces questions ont traversé l'année 2007, elles étaient au coeur de la campagne électorale, et ont été souvent abordées de façon réductrice et alarmiste par les journaux télévisés. Abdellatif Kechiche y répond sans angélisme mais surtout sans caricature : l'optimisme qu'il s'accorde est relatif, car la victoire du mouvement sur l'immobilisme se fait au prix d'un sacrifice cruel.
Le film montre aussi - et les critiques conquis, presque militants, s'en sont fait largement l'écho - qu'il est possible de faire du cinéma autrement que selon la logique dominante. A la différence de L'Esquive, tourné « à l'arrache », La Graine et le mulet n'est pas un film pauvre. Il a été produit par Claude Berri, distribué par une « major » française, Pathé. Et pourtant, pas de stars, pas de réel happy end, pas de plan marketing, une durée inhabituelle et des ellipses narratives que les manitous du bon scénario n'auraient pas hésité à pointer. Le film résiste à un formatage de plus en plus prégnant - à l'image, d'ailleurs, du phénomène de l'année d'avant, Lady Chatterley.
Les spectateurs ne s'y sont pas trompés. Ce à quoi La Graine et le mulet les invite est une expérience presque nostalgique : dialoguer avec une oeuvre et non pas ingurgiter un film de plus, dans la frénésie des sorties toujours plus nombreuses et toujours plus fugaces ; voir ensemble, c'est-à-dire partager une expérience avec d'autres citoyens, une expérience qui suscite le débat. Bref, mettre un terme provisoire au cycle boulimique de la consommation culturelle. Une exception au système ? Non, un encouragement à l'amender.
Aurélien Ferenczi
Je n'ai pas aimé ce film, pourquoi.
Techniquement je trouve les mouvement de la caméra fatigants, les travellings fastidieux, le découpage pas toujours judicieux pour nous faire comprendre l'histoire. De plus la prise de son est médiocre, certains personnages sont difficilement compréhensibles, ils articulent mal.
Ce film sent trop l'amateurisme, c'est peut-être cette naïveté qui le fait aimer par la critique ?
L'histoire est intéressante et actuelle mais du déjà vu dans des reportages à la télévision qui traitent le même sujet, la difficulté d'insertion des immigrés maghrébins et la vie dans les banlieues.
Une histoire somme toute assez banale et en même temps tragique de la vie de cette communauté.
Je n'irais pas jusqu'à qualifier ce film de navet, c'est un film moyen qui à mon avis ne mérite pas l'engouement qu'il a.
Dans le domaine de la littérature, j'avais beaucoup aimé le livre "les bienveillantes", j'en parle au début de ce blog, d'autres peu nombreux l'ont cloué au pilori, j'étais alors en accord avec les avis majoritaires.
Et bien pour une fois, je me réfugie chez les détracteurs peu enthousiastes de ce film, dans la minorité.
Voici un article paru dans Télérama qui revient encore encenser ce film.
"La graine et le mulet" trouve son public
Sans star ni happy end, le dernier film Abdellatif Kechiche séduit, au point que "La graine et le mulet" devrait passer la barre des 500 000 spectateurs. Rassurant.
La Graine et le mulet, d'Abdellatif Kechiche
« C'est la vie, avec son foisonnement, ses petitesses, sa solidarité », écrit l'un ; « des acteurs vrais et attachants, vivement filmés au plus près de leurs émotions », ajoute l'autre. Les nombreux internautes qui ont rédigé des avis sur telerama.fr n'ont pas tous autant aimé La Graine et le mulet, d'Abdellatif Kechiche. Certains pointent des longueurs ou un finale éprouvant, mais tous, indubitablement, ont été secoués, émus ou dérangés. Ce sont des exemples parmi d'autres : partout, La Graine et le mulet passionne et devient - comme le fut L'Esquive, du même réalisateur - un film phénomène.
Le film a obtenu le prix Louis-Delluc, devrait passer la barre des 500 000 spectateurs, score d'autant plus méritoire que sa longueur en limite le nombre de séances quotidiennes et que le sujet en est moins immédiatement « séduisant » que celui de L'Esquive. Ce succès, il le doit, bien sûr, à ses qualités propres : le talent d'Abdellatif Kechiche à laisser la vraie vie affleurer sous les habits de la fiction, à faire jouer avec infiniment de naturel ses comédiens amateurs, à bâtir avec eux une mini-comédie humaine. Mais, parfois, cela ne suffit pas...
Il faut croire que La Graine et le mulet a répondu à un certain nombre de désirs confus chez ses spectateurs. C'est, d'abord, un film politique - au sens premier du mot, relatif à la cité. Son sujet : la cohabitation, dans un port du Midi de la France, des notables avec les gens de peu, des Français de souche avec les immigrés et leurs enfants. Ces questions ont traversé l'année 2007, elles étaient au coeur de la campagne électorale, et ont été souvent abordées de façon réductrice et alarmiste par les journaux télévisés. Abdellatif Kechiche y répond sans angélisme mais surtout sans caricature : l'optimisme qu'il s'accorde est relatif, car la victoire du mouvement sur l'immobilisme se fait au prix d'un sacrifice cruel.
Le film montre aussi - et les critiques conquis, presque militants, s'en sont fait largement l'écho - qu'il est possible de faire du cinéma autrement que selon la logique dominante. A la différence de L'Esquive, tourné « à l'arrache », La Graine et le mulet n'est pas un film pauvre. Il a été produit par Claude Berri, distribué par une « major » française, Pathé. Et pourtant, pas de stars, pas de réel happy end, pas de plan marketing, une durée inhabituelle et des ellipses narratives que les manitous du bon scénario n'auraient pas hésité à pointer. Le film résiste à un formatage de plus en plus prégnant - à l'image, d'ailleurs, du phénomène de l'année d'avant, Lady Chatterley.
Les spectateurs ne s'y sont pas trompés. Ce à quoi La Graine et le mulet les invite est une expérience presque nostalgique : dialoguer avec une oeuvre et non pas ingurgiter un film de plus, dans la frénésie des sorties toujours plus nombreuses et toujours plus fugaces ; voir ensemble, c'est-à-dire partager une expérience avec d'autres citoyens, une expérience qui suscite le débat. Bref, mettre un terme provisoire au cycle boulimique de la consommation culturelle. Une exception au système ? Non, un encouragement à l'amender.
Aurélien Ferenczi
mardi 8 janvier 2008
déménagement programmé
J'ai donné congé de mon bail...pour habiter un autre appartement voisin en centre ville mais avec un garage en s/sol et une cave, dépendances que je n'ai pas en ce moment.
J'espère qu'il sera encore libre quand je quitterai mon logement actuel (je ne veux pas payer 2 loyers pendant les 3 mois de préavis)
voici la vue de l'appartement convoité avec la halle aux grains (salle de concerts) en premier plan et la cathédrale St-Étienne derrière.
J'espère qu'il sera encore libre quand je quitterai mon logement actuel (je ne veux pas payer 2 loyers pendant les 3 mois de préavis)
voici la vue de l'appartement convoité avec la halle aux grains (salle de concerts) en premier plan et la cathédrale St-Étienne derrière.
Cinéma
Trois bons films vus aux utopia Toulouse et Tournefeuille (salles d'art et d'essai)
It's a free world de Ken LOACH
prix du meilleur scénario au festival de Venise 2007
XXY de Lucia PUENZO
grand prix semaine de la critique au festival de Cannes 2007
prix de la mise en scène au festival d'Edimbourg 2007
prix du meilleur film au estival d'Athènes 2007
Shotgun stories de Jeff NICHOLS
Moi qui me croyais difficile pour trouver un film bon !...j'ai vu dans le temps de tels navets que je n'allais plus au cinéma.
Hélène m'a redonné le gout du 7ème art.
alors vive le cinéma d'art et d'essai
It's a free world de Ken LOACH
prix du meilleur scénario au festival de Venise 2007
XXY de Lucia PUENZO
grand prix semaine de la critique au festival de Cannes 2007
prix de la mise en scène au festival d'Edimbourg 2007
prix du meilleur film au estival d'Athènes 2007
Shotgun stories de Jeff NICHOLS
Moi qui me croyais difficile pour trouver un film bon !...j'ai vu dans le temps de tels navets que je n'allais plus au cinéma.
Hélène m'a redonné le gout du 7ème art.
alors vive le cinéma d'art et d'essai
lundi 7 janvier 2008
Travailler plus pour gagner plus
(cliquer sur le titre pour lire un article illustrant le slogan sarkoziste)
mercredi 2 janvier 2008
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