Le blog d'une infirmière de nuit que je relais régulièrement ici
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vendredi 28 mars 2008
Boire et déboires (suite)
Le blog intéressant de Claire Denoé que je relais régulièrement ici
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Les prisons au bord de l'explosion
Ce n'est pas nouveau, le problème semble insoluble en France pays "développé"
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jeudi 27 mars 2008
Repas royal à Windsor
La video puis l'article qu'il faut lire
Toasts, queues-de-pie et un certain ennui
LE MONDE | 27.03.08
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Toasts, queues-de-pie et un certain ennui
LE MONDE | 27.03.08
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mardi 25 mars 2008
Cinéma
JUNO
Bon film et je partage la critique qui suit
Critique de Telerama
« Tout a commencé avec un fauteuil... » Un bon vieux fauteuil avachi, dans lequel Juno, 16 ans, a décidé un soir de dépuceler son copain Paulie. Ben oui, c'était ça ou revoir The Blair Witch Project à la télé... Deux mois, quelques jours et trois litres de jus d'orange plus tard, les (nombreux) tests de grossesse sont tous désespérément positifs. Comment raconter, en trois saisons, les tribulations d'une adolescente enceinte, sans tomber dans le mélo « prolife » (Juno décide de garder l'enfant et de le confier à un couple adoptant) ou la gaudriole lourdingue façon American Pie ? En ciselant une comédie euphorisante, drôle et délicate, un portrait de fille comme on en voit peu, surtout dans cette tranche d'âge propice aux clichés de cinéma, du plus branché au plus niais.
Juno, ainsi prénommée par son père en hommage à l'épouse de Jupiter, rayonne dès la première image. Energique, râleuse, gouailleuse, jamais à court de vannes (peaufinées par une scénariste très inspirée, Diablo Cody), elle se shoote à l'autodérision, histoire de grandir un peu, à l'instar de la « crevette », ou de la « chose », comme elle dit, qui pousse dans son ventre, et afin de tenir le coup jusqu'au bout. Ce petit miracle bavard et bravache, coiffé d'une éternelle queue de cheval et engoncé dans des sweats à capuche informes, s'appelle Ellen Page, une jeune actrice canadienne déjà remarquée dans Hard Candy, de David Slade. Ses traits ont la pureté et la sensibilité d'une Adjani période Ecole des femmes. Pourtant, malgré sa beauté enfantine, la drôlesse tourbillonne comme un feu follet. C'est finalement Zazie qu'elle évoque, pas la chanteuse, l'autre : l'irrésistible mouflette de Raymond Queneau.
Juno, donc, aime Lou Reed et Dario Argento, possède un téléphone hamburger, fanfaronne et tchatche comme une affranchie, mais sa grande aventure involontaire la mène au pays des adultes : tout sauf un terrain conquis, qu'elle explore avec une naïveté juvénile. Ainsi ce couple « idéal » (Jennifer Garner et Jason Bateman, formidables) à qui elle veut refiler le bébé « à l'ancienne, façon Moïse », et dont elle révèle, sans le vouloir, les profondes fêlures. La délicieuse Juno, quel que soit son charisme, ne vampirise pas les autres pour autant : chaque personnage de cette drôle de chronique, père bougon mais compréhensif, belle-mère attentive (une fois n'est pas coutume), amoureux doux et emprunté, tient sa place dans la sarabande orchestrée par Jason Reitman.
Après une satire très réussie de la « guerre du tabac » aux Etats-Unis (Thank you for smoking), ce jeune réalisateur, fils d'Ivan Reitman, le réalisateur de SOS fantômes, transforme l'essai. Il parvient à débarrasser la comédie grand public de son épaisse couche de maquillage, à donner chair et vie à des personnages et à un milieu (la classe moyenne modeste dont Juno est issue) trop souvent réduit à une caricature misérabiliste ou à une image d'Epinal larmoyante. C'est que, comme dans son premier film, Jason Reitman tient à ce que ses héros, attachants et imparfaits, aient toujours le choix : fumeur ou non, enceinte ou pas, prolo ou bourgeois, leur crédibilité naît de cette liberté.
A travers eux, il défend, plus que tout, le libre arbitre de chacun, la nécessité d'échapper à tout canevas idéologique préfabriqué. Nommée aux Oscars (meilleur film, réalisateur, scénario original, meilleure actrice), cette chronique bourrée d'énergie vitale, d'humour et de tendresse rugueuse, est plus proche d'un film irlandais comme le Snapper de Stephen Frears que de l'habituelle comédie hollywoodienne. Juno, film sur une fille qui devient mère avant de devenir femme, n'embellit pas la réalité, les rapports de couple, la famille, la sexualité... Mais il l'oxygène considérablement.
Bon film et je partage la critique qui suit
Critique de Telerama
« Tout a commencé avec un fauteuil... » Un bon vieux fauteuil avachi, dans lequel Juno, 16 ans, a décidé un soir de dépuceler son copain Paulie. Ben oui, c'était ça ou revoir The Blair Witch Project à la télé... Deux mois, quelques jours et trois litres de jus d'orange plus tard, les (nombreux) tests de grossesse sont tous désespérément positifs. Comment raconter, en trois saisons, les tribulations d'une adolescente enceinte, sans tomber dans le mélo « prolife » (Juno décide de garder l'enfant et de le confier à un couple adoptant) ou la gaudriole lourdingue façon American Pie ? En ciselant une comédie euphorisante, drôle et délicate, un portrait de fille comme on en voit peu, surtout dans cette tranche d'âge propice aux clichés de cinéma, du plus branché au plus niais.
Juno, ainsi prénommée par son père en hommage à l'épouse de Jupiter, rayonne dès la première image. Energique, râleuse, gouailleuse, jamais à court de vannes (peaufinées par une scénariste très inspirée, Diablo Cody), elle se shoote à l'autodérision, histoire de grandir un peu, à l'instar de la « crevette », ou de la « chose », comme elle dit, qui pousse dans son ventre, et afin de tenir le coup jusqu'au bout. Ce petit miracle bavard et bravache, coiffé d'une éternelle queue de cheval et engoncé dans des sweats à capuche informes, s'appelle Ellen Page, une jeune actrice canadienne déjà remarquée dans Hard Candy, de David Slade. Ses traits ont la pureté et la sensibilité d'une Adjani période Ecole des femmes. Pourtant, malgré sa beauté enfantine, la drôlesse tourbillonne comme un feu follet. C'est finalement Zazie qu'elle évoque, pas la chanteuse, l'autre : l'irrésistible mouflette de Raymond Queneau.
Juno, donc, aime Lou Reed et Dario Argento, possède un téléphone hamburger, fanfaronne et tchatche comme une affranchie, mais sa grande aventure involontaire la mène au pays des adultes : tout sauf un terrain conquis, qu'elle explore avec une naïveté juvénile. Ainsi ce couple « idéal » (Jennifer Garner et Jason Bateman, formidables) à qui elle veut refiler le bébé « à l'ancienne, façon Moïse », et dont elle révèle, sans le vouloir, les profondes fêlures. La délicieuse Juno, quel que soit son charisme, ne vampirise pas les autres pour autant : chaque personnage de cette drôle de chronique, père bougon mais compréhensif, belle-mère attentive (une fois n'est pas coutume), amoureux doux et emprunté, tient sa place dans la sarabande orchestrée par Jason Reitman.
Après une satire très réussie de la « guerre du tabac » aux Etats-Unis (Thank you for smoking), ce jeune réalisateur, fils d'Ivan Reitman, le réalisateur de SOS fantômes, transforme l'essai. Il parvient à débarrasser la comédie grand public de son épaisse couche de maquillage, à donner chair et vie à des personnages et à un milieu (la classe moyenne modeste dont Juno est issue) trop souvent réduit à une caricature misérabiliste ou à une image d'Epinal larmoyante. C'est que, comme dans son premier film, Jason Reitman tient à ce que ses héros, attachants et imparfaits, aient toujours le choix : fumeur ou non, enceinte ou pas, prolo ou bourgeois, leur crédibilité naît de cette liberté.
A travers eux, il défend, plus que tout, le libre arbitre de chacun, la nécessité d'échapper à tout canevas idéologique préfabriqué. Nommée aux Oscars (meilleur film, réalisateur, scénario original, meilleure actrice), cette chronique bourrée d'énergie vitale, d'humour et de tendresse rugueuse, est plus proche d'un film irlandais comme le Snapper de Stephen Frears que de l'habituelle comédie hollywoodienne. Juno, film sur une fille qui devient mère avant de devenir femme, n'embellit pas la réalité, les rapports de couple, la famille, la sexualité... Mais il l'oxygène considérablement.
lundi 24 mars 2008
Fado avec Mariza
Mariza chante le fado dans la salle (une église ?) sans micros.
Une performance devenue rare de nos jours et qui nous change des chanteuses avec un filet de voix.
Une performance devenue rare de nos jours et qui nous change des chanteuses avec un filet de voix.
vendredi 21 mars 2008
L'ile (film russe)
Un blog sur les sujets de société
Le blog d'Alain Piriou (LGBT) intéressant les sujets de société
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mercredi 19 mars 2008
mardi 18 mars 2008
Cinema
"There will be blood"
Impressionnant! Le personnage principal joué par Day-Lewis est à la fois d'une dureté extrême, mais aussi d'une ambigüité troublante. Le film explique à peine son parcours: un père volage, un frère inconnu... une chose est sure: il déteste l'humanité et il dit lui même qu'il veut être riche pour éloigner le monde. Il est dur, pathétique, cruel, il écrase tout autant physiquement que psychologiquement, toute résistance est comprise comme de l'agression... toujours sur ses gardes, la moindre déception provoque en lui une haine froide et irréversible pour son prochain, que ce soit son fils (pourtant adoptif), son frère (enfin...). Aucun signe de tendresse ou d'amitié n'est acquis, il attend toujours le pire, et de son point de vue, il arrive. Et pourtant il s'occupe d'un orphelin, il terrorise un père pour qu'il arrête de battre sa fille, il accueille un frère qu'il croyait inconnu... mais un à un ils sont tous éjectés du parcours à tort ou à raison. Ce film prend place à une période où la société américaine était portée par la foi des pionniers! Il fallait vaincre, s'enrichir... quitte à escroquer, voler, tuer. La force de ce personnage, c'est que ces actions ne sont excusées par aucun but humaniste: aucune femme autour de lui, aucun ami, aucune famille, même la richesse ne lui apporte pas la satisfaction du confort... Il vit dans un château à la fin du film comme il vivait au désert au début: seul. Les autres personnages ne rattrapent pas les hommes: les prophètes illuminés sont autant pourris d'ambition, les braves gens sont victimes à souhait, les grands patrons méprisants du travail ou de la réussite des petites gens. Impressionnant, à voir, mais c'est tout sauf un moment de détente.
et les avis des critiques de cinéma
Emilie Lefort
"There Will Be Blood" est un film ample et ambitieux à l’image de son sujet : la conquête de l’or noir aux Etats-Unis. Paul Thomas Anderson est un réalisateur culotté : les 30 premières minutes de son film ne contiennent aucun dialogue. Quant à Daniel Day-Lewis, il incarne Daniel Plainview d’une manière presque indescriptible tellement il plonge dans la démesure. Tout juste oscarisé pour ce rôle, l’acteur donne une prestation hors du commun. Musique, photo (la scène inoubliable du pipeline en feu), scénario, casting tout est réuni pour faire de ce film un chef d’œuvre. Pourtant, même si "There Will Be Blood" est à couper le souffle, la fâcheuse manie qu’à Paul Thomas Anderson de faire de ses personnages des salauds de première catégorie et plus généralement de faire du cinéma sur le dos de ses héros est assez gênante. Mais quand on pense que trois semaines après avoir découvert cette pépite, certaines scènes nous hantent encore, on se dit qu’on lui pardonnera cette misanthropie. "There Will Be Blood" est tout simplement envoutant.
Jean-François Morisse
C’est une épopée familiale. Ou du moins, sans doute le personnage interprété par un Daniel Day-Lewis magistral, dont on suit ici le parcours sur près d’un demi-siècle, aimerait-il le croire. Cet homme en quête de réussite sociale et de liens de sang, obsédé par le succès qui semble longtemps donner, plus que de la valeur, un sens à sa vie. Ce personnage torturé et complexe dont les soubresauts d’humanité nous touchent immanquablement avec une justesse remarquable. Paul Thomas Anderson (Boogie Nights, Punch-Drunk Love…) livre-là une œuvre humaine intense et rude, comme l’époque à laquelle celle-ci se déroule. La quête de pétrole indissociable de cette soif inextinguible de reconnaissance ajoute, en filigrane, une réflexion très actuelle sur la marche du monde en général et le pouvoir américain en particulier. Brillant.
Impressionnant! Le personnage principal joué par Day-Lewis est à la fois d'une dureté extrême, mais aussi d'une ambigüité troublante. Le film explique à peine son parcours: un père volage, un frère inconnu... une chose est sure: il déteste l'humanité et il dit lui même qu'il veut être riche pour éloigner le monde. Il est dur, pathétique, cruel, il écrase tout autant physiquement que psychologiquement, toute résistance est comprise comme de l'agression... toujours sur ses gardes, la moindre déception provoque en lui une haine froide et irréversible pour son prochain, que ce soit son fils (pourtant adoptif), son frère (enfin...). Aucun signe de tendresse ou d'amitié n'est acquis, il attend toujours le pire, et de son point de vue, il arrive. Et pourtant il s'occupe d'un orphelin, il terrorise un père pour qu'il arrête de battre sa fille, il accueille un frère qu'il croyait inconnu... mais un à un ils sont tous éjectés du parcours à tort ou à raison. Ce film prend place à une période où la société américaine était portée par la foi des pionniers! Il fallait vaincre, s'enrichir... quitte à escroquer, voler, tuer. La force de ce personnage, c'est que ces actions ne sont excusées par aucun but humaniste: aucune femme autour de lui, aucun ami, aucune famille, même la richesse ne lui apporte pas la satisfaction du confort... Il vit dans un château à la fin du film comme il vivait au désert au début: seul. Les autres personnages ne rattrapent pas les hommes: les prophètes illuminés sont autant pourris d'ambition, les braves gens sont victimes à souhait, les grands patrons méprisants du travail ou de la réussite des petites gens. Impressionnant, à voir, mais c'est tout sauf un moment de détente.
et les avis des critiques de cinéma
Emilie Lefort
"There Will Be Blood" est un film ample et ambitieux à l’image de son sujet : la conquête de l’or noir aux Etats-Unis. Paul Thomas Anderson est un réalisateur culotté : les 30 premières minutes de son film ne contiennent aucun dialogue. Quant à Daniel Day-Lewis, il incarne Daniel Plainview d’une manière presque indescriptible tellement il plonge dans la démesure. Tout juste oscarisé pour ce rôle, l’acteur donne une prestation hors du commun. Musique, photo (la scène inoubliable du pipeline en feu), scénario, casting tout est réuni pour faire de ce film un chef d’œuvre. Pourtant, même si "There Will Be Blood" est à couper le souffle, la fâcheuse manie qu’à Paul Thomas Anderson de faire de ses personnages des salauds de première catégorie et plus généralement de faire du cinéma sur le dos de ses héros est assez gênante. Mais quand on pense que trois semaines après avoir découvert cette pépite, certaines scènes nous hantent encore, on se dit qu’on lui pardonnera cette misanthropie. "There Will Be Blood" est tout simplement envoutant.
Jean-François Morisse
C’est une épopée familiale. Ou du moins, sans doute le personnage interprété par un Daniel Day-Lewis magistral, dont on suit ici le parcours sur près d’un demi-siècle, aimerait-il le croire. Cet homme en quête de réussite sociale et de liens de sang, obsédé par le succès qui semble longtemps donner, plus que de la valeur, un sens à sa vie. Ce personnage torturé et complexe dont les soubresauts d’humanité nous touchent immanquablement avec une justesse remarquable. Paul Thomas Anderson (Boogie Nights, Punch-Drunk Love…) livre-là une œuvre humaine intense et rude, comme l’époque à laquelle celle-ci se déroule. La quête de pétrole indissociable de cette soif inextinguible de reconnaissance ajoute, en filigrane, une réflexion très actuelle sur la marche du monde en général et le pouvoir américain en particulier. Brillant.
O fado siempre
Encore et encore une belle chanteuse de fado, Joana Amendoiera. Je ne me lasserai jamais de cette merveilleuse musique portugaise.
Viva o fado
et Mariza...
Celle là est émouvante, Mariza envahie par l'émotion s'arrête de chanter...
...et Amalia Rodriguez la grande
Viva o fado
et Mariza...
Celle là est émouvante, Mariza envahie par l'émotion s'arrête de chanter...
...et Amalia Rodriguez la grande
La crise financière et la conséquence des "subprime"
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La vente de la banque Bear Stearns fait chuter la plupart des Bourses
cliquer sur le lien
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La vente de la banque Bear Stearns fait chuter la plupart des Bourses
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lundi 17 mars 2008
Le grand stade de Lille
Foot - L1 - Lille - Eiffage construira le grand stade
Les élus de LMCU, la Communauté urbaine de Lille, ont désigné vendredi soir Eiffage comme groupement en charge de la construction et de l'exploitation du Grand Stade de Lille, sur la zone dite de la Borne de l'Espoir, à Villeneuve d'Ascq, dans le cadre d'un «PPP» (partenariat-public-privé entre LMCU et Eiffage). Eiffage a devancé Bouygues, qui faisait jusque dernièrement figure de grand favori, et Vinci. La livraison de l'équipement, dont le coût est estimé à près de 700 millions d'euros, est prévue à l'horizon fin 2010, début 2011.
A la date de signature du contrat, Eiffage disposera de 45 mois pour livrer le stade. Le géant du BTP devra «construire, financer, entretenir, maintenir et exploiter le stade et les espaces environnants pour une durée de 31 ans», contre une redevance annuelle nette à la charge de LMCU de 14,2 millions d'euros (sur un total annuel reversé à Eiffage de 24,7 millions d'euros). Ce stade accueillera les matches du club lillois mais également d'autres évènements sportifs et culturels, plus d'une trentaine par an, organisés et gérés par le consortium. Trois mille cinq cent places de parking, dont 500 sous le stade, sont prévues.
Toit mobile
Le LOSC s'acquittera pendant la même durée à LMCU d'une redevance annuelle fixe, sorte de ''loyer'', de 7,5 millions d'euros hors taxes, redevance reversée à Eiffage et réévaluée chaque année selon l'évolution de l'indice des prix à la consommation. Le LOSC bénéficiera néanmoins d'une réduction de 500 000 euros sur la redevance de base durant les trois premières années et de 200 000 euros les deux suivantes.
Le projet présenté par Eiffage est une coque aux angles arrondis s'élevant à 31 mètres au-dessus de son parvis. Ce stade multifonctionnel modulable de 50 186 places (et dont la capacité pourra être réduite en fonction des évènements) disposera d'un toit mobile constitué de deux demi-toitures rigides pouvant couvrir la totalité de l'enceinte en une demi-heure. L'aire de jeu sera mobile, la moitié de la pelouse pouvant se soulever et glisser au-dessus de la seconde pour découvrir «une boîte à spectacles comprenant une volée de gradins complémentaire et une aire de jeu de type basket ou handball». Par ailleurs, 16000 m2 d'espaces annexes seront consacrés à deux hôtels, une résidence service, un centre sport et santé, des commerces et des restaurants. La consommation électrique de l'ensemble sera ''aidée'' par deux éoliennes et une installation solaire photovoltaïque.
Les opposants toujours présents
Après les multiples recours d'associations de riverains, et l'échec (annulation du permis de construire devant les tribunaux en 2005) du projet Grimonprez-Jooris II sur le site de la Citadelle, à Lille, pour un coût alors estimé à 38 millions d'euros, le projet de Grand Stade à Villeneuve d'Ascq fait toujours l'objet des critiques d'une autre association, Les 2sous du Grand Stade.
Les surcoûts liés aux travaux de voirie et d'infrastructures (200 à 300 millions d'euros, à la charge des collectivités publiques), le montant de l'engagement financier décidé par les élus et sa durée, le choix d'investissement au détriment d'autres choix politiques (logement, transport, rénovation urbaine) sont mis en avant, ainsi que les aléas liés aux résultats sportifs d'une entreprise privée, le LOSC, qui sera finalement maître du choix et de l'exploitation du «naming» du stade, moyennant une somme annuelle de 2 300 000 euros, incluse dans sa redevance. En cas de relégation en Ligue 2, la redevance de base versée par le LOSC à LMCU serait réduite à un montant fixe de 3 300 000 euros hors taxes auxquels s'ajoutera une part variable correspondant à 20% des recettes de billetterie. LMCU pourra également résilier de façon unilatérale la convention avec le LOSC en cas de descente du club lillois dans une division inférieure à la Ligue 2. Dans le sens inverse, sauf accord du LOSC, aucune autre équipe de football ne sera autorisée à organiser des rencontres dans le Grand Stade, dont le club lillois sera l'unique club résident. Enfin, 45 millions d'uuros seront apportés par le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais tandis qu'une participation de l'Etat est espérée. - Olivier MAILLARD, à Lille
Les élus de LMCU, la Communauté urbaine de Lille, ont désigné vendredi soir Eiffage comme groupement en charge de la construction et de l'exploitation du Grand Stade de Lille, sur la zone dite de la Borne de l'Espoir, à Villeneuve d'Ascq, dans le cadre d'un «PPP» (partenariat-public-privé entre LMCU et Eiffage). Eiffage a devancé Bouygues, qui faisait jusque dernièrement figure de grand favori, et Vinci. La livraison de l'équipement, dont le coût est estimé à près de 700 millions d'euros, est prévue à l'horizon fin 2010, début 2011.
A la date de signature du contrat, Eiffage disposera de 45 mois pour livrer le stade. Le géant du BTP devra «construire, financer, entretenir, maintenir et exploiter le stade et les espaces environnants pour une durée de 31 ans», contre une redevance annuelle nette à la charge de LMCU de 14,2 millions d'euros (sur un total annuel reversé à Eiffage de 24,7 millions d'euros). Ce stade accueillera les matches du club lillois mais également d'autres évènements sportifs et culturels, plus d'une trentaine par an, organisés et gérés par le consortium. Trois mille cinq cent places de parking, dont 500 sous le stade, sont prévues.
Toit mobile
Le LOSC s'acquittera pendant la même durée à LMCU d'une redevance annuelle fixe, sorte de ''loyer'', de 7,5 millions d'euros hors taxes, redevance reversée à Eiffage et réévaluée chaque année selon l'évolution de l'indice des prix à la consommation. Le LOSC bénéficiera néanmoins d'une réduction de 500 000 euros sur la redevance de base durant les trois premières années et de 200 000 euros les deux suivantes.
Le projet présenté par Eiffage est une coque aux angles arrondis s'élevant à 31 mètres au-dessus de son parvis. Ce stade multifonctionnel modulable de 50 186 places (et dont la capacité pourra être réduite en fonction des évènements) disposera d'un toit mobile constitué de deux demi-toitures rigides pouvant couvrir la totalité de l'enceinte en une demi-heure. L'aire de jeu sera mobile, la moitié de la pelouse pouvant se soulever et glisser au-dessus de la seconde pour découvrir «une boîte à spectacles comprenant une volée de gradins complémentaire et une aire de jeu de type basket ou handball». Par ailleurs, 16000 m2 d'espaces annexes seront consacrés à deux hôtels, une résidence service, un centre sport et santé, des commerces et des restaurants. La consommation électrique de l'ensemble sera ''aidée'' par deux éoliennes et une installation solaire photovoltaïque.
Les opposants toujours présents
Après les multiples recours d'associations de riverains, et l'échec (annulation du permis de construire devant les tribunaux en 2005) du projet Grimonprez-Jooris II sur le site de la Citadelle, à Lille, pour un coût alors estimé à 38 millions d'euros, le projet de Grand Stade à Villeneuve d'Ascq fait toujours l'objet des critiques d'une autre association, Les 2sous du Grand Stade.
Les surcoûts liés aux travaux de voirie et d'infrastructures (200 à 300 millions d'euros, à la charge des collectivités publiques), le montant de l'engagement financier décidé par les élus et sa durée, le choix d'investissement au détriment d'autres choix politiques (logement, transport, rénovation urbaine) sont mis en avant, ainsi que les aléas liés aux résultats sportifs d'une entreprise privée, le LOSC, qui sera finalement maître du choix et de l'exploitation du «naming» du stade, moyennant une somme annuelle de 2 300 000 euros, incluse dans sa redevance. En cas de relégation en Ligue 2, la redevance de base versée par le LOSC à LMCU serait réduite à un montant fixe de 3 300 000 euros hors taxes auxquels s'ajoutera une part variable correspondant à 20% des recettes de billetterie. LMCU pourra également résilier de façon unilatérale la convention avec le LOSC en cas de descente du club lillois dans une division inférieure à la Ligue 2. Dans le sens inverse, sauf accord du LOSC, aucune autre équipe de football ne sera autorisée à organiser des rencontres dans le Grand Stade, dont le club lillois sera l'unique club résident. Enfin, 45 millions d'uuros seront apportés par le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais tandis qu'une participation de l'Etat est espérée. - Olivier MAILLARD, à Lille
vendredi 14 mars 2008
voyage
Les billets sont pris.
Je pars avec Hélène en Sardaigne du 5 au 17 avril, notre "honeymoon"
Nous y allons en voiture par le ferry à Marseille et hôtel au jour le jour sans réservation préalable afin de préserver la surprise des découvertes...
J'essaierai de relater ici ce voyage avec les photos d'Hélène, à condition que le wifi soit accessible.
Hélène est une bonne photographe et une bonne marcheuse dans ses sabots crottés...
Paroles de Les Sabots D'Hélène
Les sabots d'Hélène
Etaient tout crottés
Les trois capitaines
L'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène
Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine
De les déchausser
Les sabots d'Hélène
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine
Bien récompensée
Dans les sabots de la pauvre Hélène
Dans ses sabots crottés
Moi j'ai trouvé les pieds d'une reine
Et je les ai gardés
Son jupon de laine
Etait tout mité
Les trois capitaines
L'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène
Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine
De le retrousser
Le jupon d'Hélène
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine
Bien récompensée
Sous le jupon de la pauvre Hélène
Sous son jupon mité
Moi j'ai trouvé des jambes de reine
Et je les ai gardés
Et le coeur d'Hélène
N'savait pas chanter
Les trois capitaines
L'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène
Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine
De m'y arrêter
Dans le coeur d'Hélène
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine
Bien récompensée
Et dans le coeur de la pauvre Hélène
Qu'avait jamais chanté
Moi j'ai trouvé l'amour d'une reine
Et moi je l'ai gardé
http://www.youtube.com/watch?v=74opbNpZCSg
Je pars avec Hélène en Sardaigne du 5 au 17 avril, notre "honeymoon"
Nous y allons en voiture par le ferry à Marseille et hôtel au jour le jour sans réservation préalable afin de préserver la surprise des découvertes...
J'essaierai de relater ici ce voyage avec les photos d'Hélène, à condition que le wifi soit accessible.
Hélène est une bonne photographe et une bonne marcheuse dans ses sabots crottés...
Paroles de Les Sabots D'Hélène
Les sabots d'Hélène
Etaient tout crottés
Les trois capitaines
L'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène
Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine
De les déchausser
Les sabots d'Hélène
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine
Bien récompensée
Dans les sabots de la pauvre Hélène
Dans ses sabots crottés
Moi j'ai trouvé les pieds d'une reine
Et je les ai gardés
Son jupon de laine
Etait tout mité
Les trois capitaines
L'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène
Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine
De le retrousser
Le jupon d'Hélène
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine
Bien récompensée
Sous le jupon de la pauvre Hélène
Sous son jupon mité
Moi j'ai trouvé des jambes de reine
Et je les ai gardés
Et le coeur d'Hélène
N'savait pas chanter
Les trois capitaines
L'auraient appelée vilaine
Et la pauvre Hélène
Etait comme une âme en peine
Ne cherche plus longtemps de fontaine
Toi qui as besoin d'eau
Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène
Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine
De m'y arrêter
Dans le coeur d'Hélène
Moi qui ne suis pas capitaine
Et j'ai vu ma peine
Bien récompensée
Et dans le coeur de la pauvre Hélène
Qu'avait jamais chanté
Moi j'ai trouvé l'amour d'une reine
Et moi je l'ai gardé
http://www.youtube.com/watch?v=74opbNpZCSg
jeudi 13 mars 2008
Les ch'tis
J'ai vu "bienvenue chez les ch'tis". Très drôle les biloutes...hein !!!
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Les tracas d'un déménagement
Pourtant je n'ai pas déménagé bien loin, à moins d'un kilomètre.
J'ai attendu 29 jours pour avoir une connexion internet opérationnelle, 34 jours pour avoir le téléphone et 42 jours pour la télé. Je ne peux pas me plaindre, il y a pire chez certains fournisseurs d'internet.
Pour l'électroménager la situation n'est pas plus brillante.
Achetées neuves, la machine à laver le linge fuyait et le lave-vaisselle du combiné est en panne (j'attends le changement de la carte de puissance)
Pour moi la qualité totale est un objectif de zéro défaut et la satisfaction du client...nous en sommes loin et je constate que nous sommes en régression dans ce domaine.
J'ai attendu 29 jours pour avoir une connexion internet opérationnelle, 34 jours pour avoir le téléphone et 42 jours pour la télé. Je ne peux pas me plaindre, il y a pire chez certains fournisseurs d'internet.
Pour l'électroménager la situation n'est pas plus brillante.
Achetées neuves, la machine à laver le linge fuyait et le lave-vaisselle du combiné est en panne (j'attends le changement de la carte de puissance)
Pour moi la qualité totale est un objectif de zéro défaut et la satisfaction du client...nous en sommes loin et je constate que nous sommes en régression dans ce domaine.
jeudi 6 mars 2008
mardi 4 mars 2008
"Les bienveillantes" suite
Podcast de Jonathan Littell et Daniel Cohn-Bendit en direct du Berliner Ensemble
cliquer sur le titre
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Primaires démocrate
Une réflexion sur les primaires démocrate.
Le charisme d'Obama va très probablement sortir vainqueur de l'expérimentée Hillary Clinton.
Pourtant dans ce monde dangereux les US ont besoin d'un président solide, ferme et pacifiste.
Je crois que le prochain président sera démocrate, Bush a fait trop de mal.
Obama aura-t'il l'envergure pour diriger dans le bon sens et sortir honorablement du bourbier irakien sans donner les clés du pouvoir aux chiites extrémistes, ma plus grande crainte pour ce pays et la sécurité du monde ?
Je constate qu'il est navrant que les électeur dans nos démocraties attachent plus d'importance à la forme qu'au fond...et puis ces campagnes deviennent des foires dans lesquelles la réflexion politique est absente.
dernières nouvelles du mercredi 5
Clinton a gagné l'Ohio et le Texas, elle revient dans la course encore indécise...
Le charisme d'Obama va très probablement sortir vainqueur de l'expérimentée Hillary Clinton.
Pourtant dans ce monde dangereux les US ont besoin d'un président solide, ferme et pacifiste.
Je crois que le prochain président sera démocrate, Bush a fait trop de mal.
Obama aura-t'il l'envergure pour diriger dans le bon sens et sortir honorablement du bourbier irakien sans donner les clés du pouvoir aux chiites extrémistes, ma plus grande crainte pour ce pays et la sécurité du monde ?
Je constate qu'il est navrant que les électeur dans nos démocraties attachent plus d'importance à la forme qu'au fond...et puis ces campagnes deviennent des foires dans lesquelles la réflexion politique est absente.
dernières nouvelles du mercredi 5
Clinton a gagné l'Ohio et le Texas, elle revient dans la course encore indécise...
A Dallas, quelques milliers de dollars pour une poignée de main d'Hillary Clinton
LEMONDE.FR | 04.03.08
LEMONDE.FR | 04.03.08
lundi 3 mars 2008
Jours tranquilles à Clichy-sous-bois
un blog à lire, ainsi que les commentaires qui suivent.
(cliquer sur le titre pour ouvrir ce blog)
A ce sujet j'ai eu affaire dernièrement à une situation d'incivilité du même genre.
Je rentrais chez moi rue de la Colombette à Toulouse le soir vers 21h30. 3 jeunes étaient affalés devant le perron de la porte de mon immeuble et mangeaient des sandwhichs. Les papiers gras d'emballage et des restes de nourriture jonchaient le sol. Je leur ai dit calmement mais de façon autoritaire (je le suis facilement dans une situation qui me révolte) et en les vouvoyant de rendre propre le perron (qui va nettoyer derrière eux) et d'aller faire ripaille ailleurs mais pas à ma porte. Ils semblaient étonnés et ont fait mine d'obéir, ils n'ont été à aucun moment menaçants...des gamins pris en faute.
Ce n'est pas la première fois que j'interviens de la sorte...il y a une dizaine d'année j'étais intervenue pour chasser une bande de 20 skinhead qui s'invitaient à une réception de mon fils, il était minuit, ils buvaient de la bière et devant ma détermination ils ont reculé et sont partis...je prenais un risque mais je suis déterminée et cette détermination fait reculer. Je reste très lucide dans ces situations sans éprouver de peur. J'aurais probablement fait une bonne "fliquette" !
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A ce sujet j'ai eu affaire dernièrement à une situation d'incivilité du même genre.
Je rentrais chez moi rue de la Colombette à Toulouse le soir vers 21h30. 3 jeunes étaient affalés devant le perron de la porte de mon immeuble et mangeaient des sandwhichs. Les papiers gras d'emballage et des restes de nourriture jonchaient le sol. Je leur ai dit calmement mais de façon autoritaire (je le suis facilement dans une situation qui me révolte) et en les vouvoyant de rendre propre le perron (qui va nettoyer derrière eux) et d'aller faire ripaille ailleurs mais pas à ma porte. Ils semblaient étonnés et ont fait mine d'obéir, ils n'ont été à aucun moment menaçants...des gamins pris en faute.
Ce n'est pas la première fois que j'interviens de la sorte...il y a une dizaine d'année j'étais intervenue pour chasser une bande de 20 skinhead qui s'invitaient à une réception de mon fils, il était minuit, ils buvaient de la bière et devant ma détermination ils ont reculé et sont partis...je prenais un risque mais je suis déterminée et cette détermination fait reculer. Je reste très lucide dans ces situations sans éprouver de peur. J'aurais probablement fait une bonne "fliquette" !
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