mercredi 30 avril 2008
lundi 28 avril 2008
Les Kerguelen
Encore un blog, celui-ci nous vient des TAAF...des Kerguelen
Très intéressants tous ces blogs, décidément !
(Cliquer sur le titre)
Très intéressants tous ces blogs, décidément !
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jeudi 24 avril 2008
Voyage en Sardaigne (4)
Lundi 14
Départ direction la Gallura au nord-est.
Arrivée dans un agriturismo à côté d’Agientu après avoir traversé des paysages grandioses. Le lieu est à quelques km de la côte dans la montagne.
Nous sommes arrivées sous une pluie battante et grand vent.
Le logement est neuf, confortable et peu cher par rapport à ce qui est offert.
Demi-pension à 40 € par personne et par jour alors que le tarif habituel dans les autres agriturismo fréquentés était de 60 €.
Le logement n’est pas équipé de chauffage, il ne fait pas chaud.
Camille se réchauffe
La cuisine est moins typique que ce que nous avons connu et le repas est assez copieux pour nous.
Nous décidons de rester ici 3 nuitées jusqu’à la fin du séjour, l’endroit étant idéal pour rayonner dans cette région.
Mardi 15
Après le petit déjeuner nous prenons une petite route qui tortille au milieu du maquis bien vert la route se transforme ensuite par un chemin de terre où il nous faut faire attention à ne pas nous embourber et elle débouche ensuite sur une route qui va longer la mer déchainée.
C’est la tempête en Méditerranée, les vagues déferlent, de l’écume et des couleurs magnifiques vert émeraude en passant par du bleu turquoise le tout bordé de rocher de granit rose c’est superbe.
Nous nous dirigeons vers Santa Teresa di Gallura la pointe la plus proche de Bonifacio en Corse.
Puis nous nous dirigeons vers la côte Esmeralda développée par le prince Aga khan dans les années 60, endroit de villégiature pour la jet-set.
Mercredi 16
Le vent s’est un peu calmé et nous allons visiter Castelsardo et son château.
une ruelle de Castelsardo
Castelsardo sur son promontoire peut être comparé au mont St Michel…sans être entouré par la mer.
La tour génoise de Castelsardo
Jeudi 17
Départ pour aller prendre le bateau à Porto-Torrès distant de 70km environ.
L’embarcadère dans ce port est difficilement trouvable. Aucune indication, sauf pour Genova. De plus les indications données par les autorités portuaires sont vagues, nous les dérangeons. Nous mettrons une demi-heure à trouver l’embarcadère pour Marseille.
La traversée à bord du Girolata s’est faite sans problème. Nous faisons un tour pour voir la passerelle. Une marinette veille dans son bel uniforme galonné.
Diner au restaurant du bord, excellent.
Hélène émet l'idée saugrenue de m'installer au chenil ! Je comprendrais pourquoi plus tard.
Vers 2H 30 du matin çà bouge un peu (pour Hélène)
Hélène qui ne dors pas a peur d’avoir le mal de mer, elle regarde à travers le hublot et aperçois un autre ferry qui fait la route avec nous. Nous allons rapidement le dépasser.
Il fait orage et il y a du vent, c’est impressionnant en mer…Camille, dort.
La marinette dans son bel uniforme est à la passerelle, n'est ce pas Hélène ...pas besoin du chenil, Camille dort.
Pour éviter d’être malade Hélène décide de se recoucher. Tant pis pour la belle marinette.
Nous arrivons comme prévu à Marseille à 7 h. Les vacances sont terminées.
Départ direction la Gallura au nord-est.
Arrivée dans un agriturismo à côté d’Agientu après avoir traversé des paysages grandioses. Le lieu est à quelques km de la côte dans la montagne.
Nous sommes arrivées sous une pluie battante et grand vent.
Le logement est neuf, confortable et peu cher par rapport à ce qui est offert.
Demi-pension à 40 € par personne et par jour alors que le tarif habituel dans les autres agriturismo fréquentés était de 60 €.
Le logement n’est pas équipé de chauffage, il ne fait pas chaud.
Camille se réchauffe
La cuisine est moins typique que ce que nous avons connu et le repas est assez copieux pour nous.
Nous décidons de rester ici 3 nuitées jusqu’à la fin du séjour, l’endroit étant idéal pour rayonner dans cette région.
Mardi 15
Après le petit déjeuner nous prenons une petite route qui tortille au milieu du maquis bien vert la route se transforme ensuite par un chemin de terre où il nous faut faire attention à ne pas nous embourber et elle débouche ensuite sur une route qui va longer la mer déchainée.
C’est la tempête en Méditerranée, les vagues déferlent, de l’écume et des couleurs magnifiques vert émeraude en passant par du bleu turquoise le tout bordé de rocher de granit rose c’est superbe.
Nous nous dirigeons vers Santa Teresa di Gallura la pointe la plus proche de Bonifacio en Corse.
Puis nous nous dirigeons vers la côte Esmeralda développée par le prince Aga khan dans les années 60, endroit de villégiature pour la jet-set.
Mercredi 16
Le vent s’est un peu calmé et nous allons visiter Castelsardo et son château.
une ruelle de Castelsardo
Castelsardo sur son promontoire peut être comparé au mont St Michel…sans être entouré par la mer.
La tour génoise de Castelsardo
Jeudi 17
Départ pour aller prendre le bateau à Porto-Torrès distant de 70km environ.
L’embarcadère dans ce port est difficilement trouvable. Aucune indication, sauf pour Genova. De plus les indications données par les autorités portuaires sont vagues, nous les dérangeons. Nous mettrons une demi-heure à trouver l’embarcadère pour Marseille.
La traversée à bord du Girolata s’est faite sans problème. Nous faisons un tour pour voir la passerelle. Une marinette veille dans son bel uniforme galonné.
Diner au restaurant du bord, excellent.
Hélène émet l'idée saugrenue de m'installer au chenil ! Je comprendrais pourquoi plus tard.
Vers 2H 30 du matin çà bouge un peu (pour Hélène)
Hélène qui ne dors pas a peur d’avoir le mal de mer, elle regarde à travers le hublot et aperçois un autre ferry qui fait la route avec nous. Nous allons rapidement le dépasser.
Il fait orage et il y a du vent, c’est impressionnant en mer…Camille, dort.
La marinette dans son bel uniforme est à la passerelle, n'est ce pas Hélène ...pas besoin du chenil, Camille dort.
Pour éviter d’être malade Hélène décide de se recoucher. Tant pis pour la belle marinette.
Nous arrivons comme prévu à Marseille à 7 h. Les vacances sont terminées.
mercredi 23 avril 2008
une histoire drôle
Petit Pierre rentre de l'école et demande à son père :
- Papa je dois faire un devoir sur la politique et expliquer le fonctionnement de notre gouvernement, peux-tu m'expliquer ?
- Rien de plus facile ! répond le père, Il suffit de comparer le gouvernement et notre société à notre famille. Tu vois, moi je ramène de l'argent : je suis le capitaliste. Ta mère gère notre famille et fait les dépenses : elle est le gouvernement. La femme de ménage, qui travaille pour nous, est la classe ouvrière. Toi tu es le peuple. Ton petit frère Hector est la génération future. As-tu compris ?
- Oui, je pense répondit petit Pierre.
Dans la nuit, petit Pierre est réveillé par Hector qui pleure. Il se lève et va voir son petit frère qui a besoin que l'on change sa couche qui dégage une forte odeur !
Il se rend dans la chambre de ses parents et tente de réveiller sa mère qui dort profondément.
Voulant réveiller son père, il constate qu'il n'est pas dans le lit avec sa mère.
Il le cherche et le trouve faisant de la gymnastique tout nu dans le lit de la bonne. Entre-temps Hector fatigué s'est rendormi.
Petit Pierre se recouche.
Le lendemain, au petit déjeuner petit Pierre dit à son père :
- Tu sais Papa j'ai tout compris de la politique !
- Ah oui, et qu'as-tu compris ? ' demande son père.
- C'est simple, j'ai compris que le capitalisme baise la classe ouvrière pendant que le gouvernement roupille, restant sourd aux appels du peuple en laissant la génération future dans la merde !
- Papa je dois faire un devoir sur la politique et expliquer le fonctionnement de notre gouvernement, peux-tu m'expliquer ?
- Rien de plus facile ! répond le père, Il suffit de comparer le gouvernement et notre société à notre famille. Tu vois, moi je ramène de l'argent : je suis le capitaliste. Ta mère gère notre famille et fait les dépenses : elle est le gouvernement. La femme de ménage, qui travaille pour nous, est la classe ouvrière. Toi tu es le peuple. Ton petit frère Hector est la génération future. As-tu compris ?
- Oui, je pense répondit petit Pierre.
Dans la nuit, petit Pierre est réveillé par Hector qui pleure. Il se lève et va voir son petit frère qui a besoin que l'on change sa couche qui dégage une forte odeur !
Il se rend dans la chambre de ses parents et tente de réveiller sa mère qui dort profondément.
Voulant réveiller son père, il constate qu'il n'est pas dans le lit avec sa mère.
Il le cherche et le trouve faisant de la gymnastique tout nu dans le lit de la bonne. Entre-temps Hector fatigué s'est rendormi.
Petit Pierre se recouche.
Le lendemain, au petit déjeuner petit Pierre dit à son père :
- Tu sais Papa j'ai tout compris de la politique !
- Ah oui, et qu'as-tu compris ? ' demande son père.
- C'est simple, j'ai compris que le capitalisme baise la classe ouvrière pendant que le gouvernement roupille, restant sourd aux appels du peuple en laissant la génération future dans la merde !
La mécanique des fluides touristiques
Un blog qui me parle et qui justifie mes voyages touristiques hors-saison.
(cliquer sur le titre)
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Tapage nocturne à l'hôpital
Suite du blog intéressant d'une infirmière de nuit
(cliquer sur le titre)
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Voyage en Sardaigne (3)
...
Vendredi 11
Petit déjeuner à l'agriturismo Costiolu encore très copieux.
Le professeur américain fait ses recherches à partir d’un livre qui dit que 80% de la terre sarde appartient à 20% de la population et 50% de la population possède 1% des terres. Il met en équation ces assertions et trace la courbe…c’est dur au réveil !
Départ pour Orgosolo, dans le temps la cité des bandits sardes.
Seul intérêt de la ville, les peintures murales sur les maisons.
Nous sommes dans la montagne, les routes sont sinueuses et nous préférons revenir sur Nuoro prendre la voie rapide direction Oristano et l’agriturismo de Rita et Luigi.
Quand nous arrivons la grille est fermée. Nous réussissons à avoir Rita au téléphone, ils seront revenus pour 19h.
Nous allons faire un le tour dans la presqu'ile de Cabras malgré le mauvais temps.
Installation puis diner comme d’habitude très copieux et succulent.
Ce soir en plus des antipasti de rigueur le plat principal est un assortiment de calmars chauds aux petits pois.
Nous n’avons pas réussi à finir le plat, pourtant c’était bon ! Le tout arrosé d’un vin blanc de la propriété.
Samedi 12
Petit déjeuner encore copieux à souhait avec de la ricota…mélangée avec de la confiture de mandarine (de la maison) je ne vous dit pas !
Nous décidons de faire relâche pour quelques jours dans ce paradis de la gastronomie.
Il fait beau, promenade à pied sur la plage et rédaction du journal de bord.
Hélène au travail
Menu du soir : raviolis au brocchio et champignons au parmesan, petits friands à la viande, tranches de bœuf carottes en sauce, oignons rouges en salade, asperges, olives vertes … et comme dessert plateau d’assortiment de gâteaux sardes, café et liqueur de myrte.
Dimanche 13
Réveil comme d’habitude pour avoir la « colationne » à 9h…café, lait, jus d’orange, ricotta, confitures, pruneaux, gâteux, fruits, céréales, yaourts.
Départ en fin de matinée pour Piscina, région distante de 70km connue pour ses dunes et ses criques fleuries et la montagne qui culmine à 800m. tombe dans la mer.
Nous sommes passées par Arbus, citée de la coutellerie avec un musée du couteau fermé, c’est hors saison et de plus dimanche jour des élections italiennes.
Retour chez Rita et Luigi qui ont préparé un diner après avoir eu 30 personnes le midi.
Pâtes sardes rondes (comme des pois) avec des moules, calamar et des palourdes et coques aromatisé avec une sauce tomate au safran plus des épices locales (secret de la casa)
A la suite des grosses gambas coupées en deux dans le sens longitudinal.
Beignets de carottes et courgettes et comme d’habitude des assiettes d’antipasti locale, dessert café et alcool de myrte.
(A suivre)
Vendredi 11
Petit déjeuner à l'agriturismo Costiolu encore très copieux.
Le professeur américain fait ses recherches à partir d’un livre qui dit que 80% de la terre sarde appartient à 20% de la population et 50% de la population possède 1% des terres. Il met en équation ces assertions et trace la courbe…c’est dur au réveil !
Départ pour Orgosolo, dans le temps la cité des bandits sardes.
Seul intérêt de la ville, les peintures murales sur les maisons.
Nous sommes dans la montagne, les routes sont sinueuses et nous préférons revenir sur Nuoro prendre la voie rapide direction Oristano et l’agriturismo de Rita et Luigi.
Quand nous arrivons la grille est fermée. Nous réussissons à avoir Rita au téléphone, ils seront revenus pour 19h.
Nous allons faire un le tour dans la presqu'ile de Cabras malgré le mauvais temps.
Installation puis diner comme d’habitude très copieux et succulent.
Ce soir en plus des antipasti de rigueur le plat principal est un assortiment de calmars chauds aux petits pois.
Nous n’avons pas réussi à finir le plat, pourtant c’était bon ! Le tout arrosé d’un vin blanc de la propriété.
Samedi 12
Petit déjeuner encore copieux à souhait avec de la ricota…mélangée avec de la confiture de mandarine (de la maison) je ne vous dit pas !
Nous décidons de faire relâche pour quelques jours dans ce paradis de la gastronomie.
Il fait beau, promenade à pied sur la plage et rédaction du journal de bord.
Hélène au travail
Menu du soir : raviolis au brocchio et champignons au parmesan, petits friands à la viande, tranches de bœuf carottes en sauce, oignons rouges en salade, asperges, olives vertes … et comme dessert plateau d’assortiment de gâteaux sardes, café et liqueur de myrte.
Dimanche 13
Réveil comme d’habitude pour avoir la « colationne » à 9h…café, lait, jus d’orange, ricotta, confitures, pruneaux, gâteux, fruits, céréales, yaourts.
Départ en fin de matinée pour Piscina, région distante de 70km connue pour ses dunes et ses criques fleuries et la montagne qui culmine à 800m. tombe dans la mer.
Nous sommes passées par Arbus, citée de la coutellerie avec un musée du couteau fermé, c’est hors saison et de plus dimanche jour des élections italiennes.
Retour chez Rita et Luigi qui ont préparé un diner après avoir eu 30 personnes le midi.
Pâtes sardes rondes (comme des pois) avec des moules, calamar et des palourdes et coques aromatisé avec une sauce tomate au safran plus des épices locales (secret de la casa)
A la suite des grosses gambas coupées en deux dans le sens longitudinal.
Beignets de carottes et courgettes et comme d’habitude des assiettes d’antipasti locale, dessert café et alcool de myrte.
(A suivre)
mardi 22 avril 2008
les repas sardes
Je déconseille la Sardaigne aux personne suivant un régime amincissant et la conseille aux gourmands.
et pourtant ce n'est pas la fin du diner, le dessert suivra.
Nous avons déjà eu une assiette de pâtes aux de fruits de mer et fromage et ensuite un plat (de poisson ou viande)...Je cale avant Hélène à tous les repas.
Je suppose que cette abondance de nourriture n'est pas servie en haute saison touristique, si un de mes lecteurs voyageur peut me répondre j'en serais fort aise.
et pourtant ce n'est pas la fin du diner, le dessert suivra.
Nous avons déjà eu une assiette de pâtes aux de fruits de mer et fromage et ensuite un plat (de poisson ou viande)...Je cale avant Hélène à tous les repas.
Je suppose que cette abondance de nourriture n'est pas servie en haute saison touristique, si un de mes lecteurs voyageur peut me répondre j'en serais fort aise.
Velib' la face cachée
Nous avons aussi depuis l'automne dernier à Toulouse ces vélos en libre service sur abonnement...les mêmes qu'à Paris hormis la couleur et même système de ré approvisionnement des bornes par des camions-remorques (de même type je ne sais pas)
(cliquer sur le titre pour lire l'article relatant ce qui se passe dans une filiale parisienne de l'entreprise Decaux)
(cliquer sur le titre pour lire l'article relatant ce qui se passe dans une filiale parisienne de l'entreprise Decaux)
Voyage en Sardaigne (2)
(Suite du précédent épisode)
Mardi 8 –
Nous prenons la direction de Cagliari par une voie rapide, tout le monde nous dépasse, les italiens ne respectent pas vraiment la limitation de vitesse.
Arrivées à Cagliari
La vue depuis le château
Nous découvrons les rues très étroites de la ville, on comprend pourquoi ils ont encore des petites Fiat 500 car il n’y a même pas la place pour les piétons et quand une voiture arrive nous devons nous mettre sur le pas d’une porte.
Vous comprendrez bien que nous ne faisons pas de repas à midi, mais juste un petit café expresso ou un bon chocolat très épais (la cuillère tient debout) cela suffit.
A Cagliari nous apercevons le site romain et nous nous dirigeons vers le jardin botanique qui est très beau avec des arbres millénaires et des cactées de toutes sortes.
Dans l’après-midi nous reprenons la route vers l’ouest.
Il est temps de se préoccuper d’un logement pour la nuit. La formule agriturismo nous convient et nous trouvons notre bonheur à 10km après Teulada, petite ville à 50km à l’ouest de Cagliari dans une hacienda agricole avec de l’élevage de moutons.
L’hacienda était fermée mais par chance le propriétaire arrive en 4x4 et nous conduit à la réception.
Nous sommes encore les seules, pas d’autre touriste, mais qu’importe la chambre et l’endroit sont corrects.
Il ne peut pas nous faire le repas du soir mais à Teulada proche nous allons dans une pizzeria.
Mercredi 9 –
La journée commence toujours par une collazione toujours très copieuse avant de reprendre la route S131 vers le nord Nuoro – Orosei – Onifai.
Aux environs d'Onifai nous rentrons dans une ascienda dont le patron parle très bien français.
Le logement est correct mais pas d’eau chaude le soir (elle reviendra le lendemain matin) Il ne peut préparer un diner mais nous indique à Onifai une pizzeria tenue par un membre de sa famille.
Ce soir il y a un match de foot (Rome contre Manchester) 2 jeunes s’installent à la table d’à côté avec une bière et une pizza pour suivre le match. Camille entame la conversation (en italien) et ils sont bien sûr pour Rome et leur pronostic est 3 à 0. Le lendemain nous apprendrons que les romains ont été battus 3 à 0 !
Le repas est encore une fois très copieux. Quand Hélène a vu arriver le plat de jambon cru elle a demandé à la serveuse si elle ne s’était pas trompée, il y en avait au moins pour 4.
Jeudi 10
Nous prenons la route vers Dorgali et nous descendons vers Cala Gonone petite marina et station touristique avec vue sur le golf d’Orosei.
Nous décidons de faire une petite halte sur une terrasse au soleil avec une bière Sarde et vue sur la plage de sable.
Nous poursuivons la route S125 (il n’y a plus de route qui longe le bord de mer)
La route grimpe et devient très sinueuse. Heureusement qu’il y a des glissières de sécurité car il y a des précipices. Le paysage est très sauvage avec des montagnes très hautes (col à 1000 m alt.).
Arrivées à un point de vue on s’arrête pour faire des photos. En un instant une bourrasque de vent très violente nous a fait remonter en vitesse dans la voiture pour nous protéger du sable et des gravillons emportés par le vent.
Et la route fut sans cesse perturbée par ces violents coups de vent.
En plus du vent des chèvres descendent de la montagne et traversent la route.
Nous apercevons au détour d’un virage des petits villages à flanc de montagne très typiques et très colorées (les façades des maisons sont toutes les couleurs différentes).
Nous arrivons à Baunei et prenons la direction d’Arbatax (port commercial sans intérêt). Nous nous dirigeons maintenant vers l’intérieur et nous passons à Lanusei (route S389) nous avons maintenant la pluie.
Le guide touristique mentionne un hôtel-restaurant à Fonni dans des termes très élogieux mais il était fermé pour travaux. Donc nous voilà reparti sous le mauvais temps à chercher un endroit.
Après avoir dépassé Nuoro à une dizaine de kilomètre nous bifurquons sur un chemin de terre en direction d’un Agriturismo. Il pleut il y a des moutons, des ânes, des chiens, de la boue, nous sommes un peu perdue mais quelqu’un se dirige vers nous. Un sarde mal rasé les dents cassées avec un beau sourire nous confirme qu’il peut nous accueillir, c’est bien ouvert.
L’air dubitatif nous garons la voiture et nous nous précipitons vers l’intérieur sans trop savoir où nous étions tombées.
Nous attendons dans une salle à manger propre et une cheminée qui chauffe la pièce. Il appelle son frère même genre, très rustre, le vrai fermier chaussant des bottes en caoutchouc toutes crottées etc.…. Ils semblent très heureux de nous rencontrer et nous offrent le coup de rouge. Cà commence bien !!! Nous allons vérifier la chambre avant de nous décider. C’est propre la salle de bains rustique mais propre aussi. Nous décidons donc de rester...nous ne le regretterons pas, c'est un endroit merveilleux.
Nous sommes étonnées, il n’y a pas de femmes où sont les femmes ???
Nous descendons pour le repas à 20 H et surprise c’est un homme qui est au fourneau. Nous apprendrons plus tard que la coutume sarde réserve certaines taches de cuisine aux hommes.
On ne se comprends pas bien mais il est ravi de nous recevoir et il va nous mijoter des bons petits plats à n’en plus finir.
Nous ne pouvions pas ne pas manger c’est impossible de refuser les plats vont se suivre.
On commence par du pain carasau (pain des bergers) avec de la ricotta (fromage doux de brebis), ensuite un gros ravioli fourré de purée de pomme de terre de jaune d’œuf de menthe et de ricotta (les culungiones), ensuite gnocchis appelés ici les malloreddus servis avec de la sauce tomate, ensuite salade de museau, ensuite un grand plat de cochon de lait grillé avec des morceaux de saucisse sarde et pommes de terre sautées (plat appelé le porceddu) et on doit oublier les champignons, salade verte… et on a fini avec les seadas, beignets farcis au fromage, zeste de citron le tout nappé de miel sarde. OUF ! nous n’en pouvions plus.
Pendant ce repas pantagruélique à une table voisine nous avons fait connaissance d’un couple américain qui séjournait depuis 3 – 4 jours dans cette ferme.
Elle est avocate et lui professeur de génie électrique à Brown University dans le Rhode island (Ivy league )
Camille va donc réviser son anglais et faire la conversation.
Nous allons apprendre qu’ils ont découvert cette ferme du bout du monde par un article sur la Sardaigne dans le New York times dans lequel l’agriturismo Costiolu est mentionné.
Ils sont enchantés de leur séjour et apprécient beaucoup la cuisine sarde.
Camille leur dit en passant que ce n’est pas du Macdonald ! cela les fait rire.
(A suivre)
Mardi 8 –
Nous prenons la direction de Cagliari par une voie rapide, tout le monde nous dépasse, les italiens ne respectent pas vraiment la limitation de vitesse.
Arrivées à Cagliari
La vue depuis le château
Nous découvrons les rues très étroites de la ville, on comprend pourquoi ils ont encore des petites Fiat 500 car il n’y a même pas la place pour les piétons et quand une voiture arrive nous devons nous mettre sur le pas d’une porte.
Vous comprendrez bien que nous ne faisons pas de repas à midi, mais juste un petit café expresso ou un bon chocolat très épais (la cuillère tient debout) cela suffit.
A Cagliari nous apercevons le site romain et nous nous dirigeons vers le jardin botanique qui est très beau avec des arbres millénaires et des cactées de toutes sortes.
Dans l’après-midi nous reprenons la route vers l’ouest.
Il est temps de se préoccuper d’un logement pour la nuit. La formule agriturismo nous convient et nous trouvons notre bonheur à 10km après Teulada, petite ville à 50km à l’ouest de Cagliari dans une hacienda agricole avec de l’élevage de moutons.
L’hacienda était fermée mais par chance le propriétaire arrive en 4x4 et nous conduit à la réception.
Nous sommes encore les seules, pas d’autre touriste, mais qu’importe la chambre et l’endroit sont corrects.
Il ne peut pas nous faire le repas du soir mais à Teulada proche nous allons dans une pizzeria.
Mercredi 9 –
La journée commence toujours par une collazione toujours très copieuse avant de reprendre la route S131 vers le nord Nuoro – Orosei – Onifai.
Aux environs d'Onifai nous rentrons dans une ascienda dont le patron parle très bien français.
Le logement est correct mais pas d’eau chaude le soir (elle reviendra le lendemain matin) Il ne peut préparer un diner mais nous indique à Onifai une pizzeria tenue par un membre de sa famille.
Ce soir il y a un match de foot (Rome contre Manchester) 2 jeunes s’installent à la table d’à côté avec une bière et une pizza pour suivre le match. Camille entame la conversation (en italien) et ils sont bien sûr pour Rome et leur pronostic est 3 à 0. Le lendemain nous apprendrons que les romains ont été battus 3 à 0 !
Le repas est encore une fois très copieux. Quand Hélène a vu arriver le plat de jambon cru elle a demandé à la serveuse si elle ne s’était pas trompée, il y en avait au moins pour 4.
Jeudi 10
Nous prenons la route vers Dorgali et nous descendons vers Cala Gonone petite marina et station touristique avec vue sur le golf d’Orosei.
Nous décidons de faire une petite halte sur une terrasse au soleil avec une bière Sarde et vue sur la plage de sable.
Nous poursuivons la route S125 (il n’y a plus de route qui longe le bord de mer)
La route grimpe et devient très sinueuse. Heureusement qu’il y a des glissières de sécurité car il y a des précipices. Le paysage est très sauvage avec des montagnes très hautes (col à 1000 m alt.).
Arrivées à un point de vue on s’arrête pour faire des photos. En un instant une bourrasque de vent très violente nous a fait remonter en vitesse dans la voiture pour nous protéger du sable et des gravillons emportés par le vent.
Et la route fut sans cesse perturbée par ces violents coups de vent.
En plus du vent des chèvres descendent de la montagne et traversent la route.
Nous apercevons au détour d’un virage des petits villages à flanc de montagne très typiques et très colorées (les façades des maisons sont toutes les couleurs différentes).
Nous arrivons à Baunei et prenons la direction d’Arbatax (port commercial sans intérêt). Nous nous dirigeons maintenant vers l’intérieur et nous passons à Lanusei (route S389) nous avons maintenant la pluie.
Le guide touristique mentionne un hôtel-restaurant à Fonni dans des termes très élogieux mais il était fermé pour travaux. Donc nous voilà reparti sous le mauvais temps à chercher un endroit.
Après avoir dépassé Nuoro à une dizaine de kilomètre nous bifurquons sur un chemin de terre en direction d’un Agriturismo. Il pleut il y a des moutons, des ânes, des chiens, de la boue, nous sommes un peu perdue mais quelqu’un se dirige vers nous. Un sarde mal rasé les dents cassées avec un beau sourire nous confirme qu’il peut nous accueillir, c’est bien ouvert.
L’air dubitatif nous garons la voiture et nous nous précipitons vers l’intérieur sans trop savoir où nous étions tombées.
Nous attendons dans une salle à manger propre et une cheminée qui chauffe la pièce. Il appelle son frère même genre, très rustre, le vrai fermier chaussant des bottes en caoutchouc toutes crottées etc.…. Ils semblent très heureux de nous rencontrer et nous offrent le coup de rouge. Cà commence bien !!! Nous allons vérifier la chambre avant de nous décider. C’est propre la salle de bains rustique mais propre aussi. Nous décidons donc de rester...nous ne le regretterons pas, c'est un endroit merveilleux.
Nous sommes étonnées, il n’y a pas de femmes où sont les femmes ???
Nous descendons pour le repas à 20 H et surprise c’est un homme qui est au fourneau. Nous apprendrons plus tard que la coutume sarde réserve certaines taches de cuisine aux hommes.
On ne se comprends pas bien mais il est ravi de nous recevoir et il va nous mijoter des bons petits plats à n’en plus finir.
Nous ne pouvions pas ne pas manger c’est impossible de refuser les plats vont se suivre.
On commence par du pain carasau (pain des bergers) avec de la ricotta (fromage doux de brebis), ensuite un gros ravioli fourré de purée de pomme de terre de jaune d’œuf de menthe et de ricotta (les culungiones), ensuite gnocchis appelés ici les malloreddus servis avec de la sauce tomate, ensuite salade de museau, ensuite un grand plat de cochon de lait grillé avec des morceaux de saucisse sarde et pommes de terre sautées (plat appelé le porceddu) et on doit oublier les champignons, salade verte… et on a fini avec les seadas, beignets farcis au fromage, zeste de citron le tout nappé de miel sarde. OUF ! nous n’en pouvions plus.
Pendant ce repas pantagruélique à une table voisine nous avons fait connaissance d’un couple américain qui séjournait depuis 3 – 4 jours dans cette ferme.
Elle est avocate et lui professeur de génie électrique à Brown University dans le Rhode island (Ivy league )
Camille va donc réviser son anglais et faire la conversation.
Nous allons apprendre qu’ils ont découvert cette ferme du bout du monde par un article sur la Sardaigne dans le New York times dans lequel l’agriturismo Costiolu est mentionné.
Ils sont enchantés de leur séjour et apprécient beaucoup la cuisine sarde.
Camille leur dit en passant que ce n’est pas du Macdonald ! cela les fait rire.
(A suivre)
lundi 21 avril 2008
Le voyage en Sardaigne (1)
L'itinéraire en Sardaigne avec les lieux d'étape.
Voici le descriptif des premiers jours du voyage
Samedi 5 à 21h15
Embarquement à bord du Danielle Casanova.
Bien installées dans une cabine avec vue sur la mer…Escale le lendemain matin à 8h à Ajaccio puis re-départ pour Porto-Torrès (Sardaigne).
Arrivée à midi, débarquement et découverte de la côte nord-ouest. Capo-Caccia puis Alghero
Une église à Alghero
et descente vers le sud par une route escarpée le long de la mer. Paysages grandioses qui ressemblent à la côte californienne au sud de Santa Cruz, la côte où résidait Henri Miller.
Dimanche 6 -
Arrivée à Bosa, ville historique au bord du seul fleuve navigable.
Bosa
Hôtel un peu vieillot, resto attenant à l’hôtel.
Bon repas typique Sarde mais au moment de l’addition petite arnaque.
Un plat (antipasta) inscrit sur la carte à 14,5€ pour 2 personnes nous a été compté le double, le serveur nous assurant que le prix sur le menu était pour 1 personne (en France le prix de la côte de bœuf pour 2 est marqué non pas pour 1 personne mais pour 2).
Une petite anecdote.
Camille a fait mieux, elle a pris le N° de table pour le montant du repas donc table 54 divisé par 2 elle trouvait çà pas cher du tout !!!
Lundi 7
Départ vers Macomer, sans intérêt particulier nous continuons notre route vers Oristano, Cabras, San Giovani di Sinis et Tharros vestiges de l’ancienne ville phénicienne.
Cabras
Nous commençons a regarder où nous allons dormir ce soir.
Plusieurs pancartes d’Agriturismo dans le coin nous incitent à aller voir.
Nous prenons donc un petit chemin de terre qui nous amène chez Rita et Luigi Carta Agriturismo SA ROIA TRAVERSA .
Un très bon accueil très chaleureux, nous demandons à voir la chambre « camera » très bien aussi.
Nous laissons donc nos affaires dans la chambre et nous allons sur les conseils de Rita découvrir la plage qui est à 200 m.
L’eau est froide Hélène se baigne quand même (elle doit faire 16 ° pas plus) elle est anesthésiée.
Nous nous préparons pour le repas du soir qui sera servi à 20 h.
Nous sentons que nous allons être « chouchoutée » nous sommes les seules touristes et donc Rita commence à s’afférer dans la cuisine.
Le premier plat arrive « Antipasta » un plat de spaghettis servi avec de la poutargue (œufs de mulets poisson)
Rita et Luigi nous servent dans des assiettes creuses qui débordent et il en reste encore autant dans le plat et il faut finir les pâtes savoureuses !!! et ce n’est que le début .
Nous avons une carafe de vin rouge de la propriété excellent.
Le deuxième plat arrive c’est le « primo » 3 sars grillés et pour le « secondo » un assortiment d’hors-d’œuvres composé d’olives vertes, petits artichauts crus à l’huile d’olive et citron, salade de tomates avec du basilic cœurs d’artichaut gratinés au four avec du Gorgonzola etc… j’en oublie il y en a trop… il faut voir la photo de Camille qui cale.
Rita nous apporte ensuite le dessert (gâteaux à la pâte d’amande, des macarons…) et le café et pousse café (liqueur de « limone » et liqueur de myrte, les carafes des liqueurs reste sur la table) Nous terminons ce repas pantagruélique et « bonua note » et partons nous coucher. Après une bonne nuit dans le calme il faut maintenant prendre des forces pour attaquer la journée et voilà qu’arrive le temps d’une collazione (petit déjeuner)…et oh la la ! La table est encore une fois couverte de confiture maison avec des petits pains, des céréales, des yaourts et un gâteau (style quatre quart) fait par Rita.
Nous allons prendre congés de Rita et Luigi mais nous ne manquerons pas d’en faire la publicité.
Rita nous fait lire un article des pages voyages du Figaro de Mai 2003 qui fait l’éloge de leur maison et de leur cuisine typiquement Sarde, elle en est très fière.
(A suivre)
Voici le descriptif des premiers jours du voyage
Samedi 5 à 21h15
Embarquement à bord du Danielle Casanova.
Bien installées dans une cabine avec vue sur la mer…Escale le lendemain matin à 8h à Ajaccio puis re-départ pour Porto-Torrès (Sardaigne).
Arrivée à midi, débarquement et découverte de la côte nord-ouest. Capo-Caccia puis Alghero
Une église à Alghero
et descente vers le sud par une route escarpée le long de la mer. Paysages grandioses qui ressemblent à la côte californienne au sud de Santa Cruz, la côte où résidait Henri Miller.
Dimanche 6 -
Arrivée à Bosa, ville historique au bord du seul fleuve navigable.
Bosa
Hôtel un peu vieillot, resto attenant à l’hôtel.
Bon repas typique Sarde mais au moment de l’addition petite arnaque.
Un plat (antipasta) inscrit sur la carte à 14,5€ pour 2 personnes nous a été compté le double, le serveur nous assurant que le prix sur le menu était pour 1 personne (en France le prix de la côte de bœuf pour 2 est marqué non pas pour 1 personne mais pour 2).
Une petite anecdote.
Camille a fait mieux, elle a pris le N° de table pour le montant du repas donc table 54 divisé par 2 elle trouvait çà pas cher du tout !!!
Lundi 7
Départ vers Macomer, sans intérêt particulier nous continuons notre route vers Oristano, Cabras, San Giovani di Sinis et Tharros vestiges de l’ancienne ville phénicienne.
Cabras
Nous commençons a regarder où nous allons dormir ce soir.
Plusieurs pancartes d’Agriturismo dans le coin nous incitent à aller voir.
Nous prenons donc un petit chemin de terre qui nous amène chez Rita et Luigi Carta Agriturismo SA ROIA TRAVERSA .
Un très bon accueil très chaleureux, nous demandons à voir la chambre « camera » très bien aussi.
Nous laissons donc nos affaires dans la chambre et nous allons sur les conseils de Rita découvrir la plage qui est à 200 m.
L’eau est froide Hélène se baigne quand même (elle doit faire 16 ° pas plus) elle est anesthésiée.
Nous nous préparons pour le repas du soir qui sera servi à 20 h.
Nous sentons que nous allons être « chouchoutée » nous sommes les seules touristes et donc Rita commence à s’afférer dans la cuisine.
Le premier plat arrive « Antipasta » un plat de spaghettis servi avec de la poutargue (œufs de mulets poisson)
Rita et Luigi nous servent dans des assiettes creuses qui débordent et il en reste encore autant dans le plat et il faut finir les pâtes savoureuses !!! et ce n’est que le début .
Nous avons une carafe de vin rouge de la propriété excellent.
Le deuxième plat arrive c’est le « primo » 3 sars grillés et pour le « secondo » un assortiment d’hors-d’œuvres composé d’olives vertes, petits artichauts crus à l’huile d’olive et citron, salade de tomates avec du basilic cœurs d’artichaut gratinés au four avec du Gorgonzola etc… j’en oublie il y en a trop… il faut voir la photo de Camille qui cale.
Rita nous apporte ensuite le dessert (gâteaux à la pâte d’amande, des macarons…) et le café et pousse café (liqueur de « limone » et liqueur de myrte, les carafes des liqueurs reste sur la table) Nous terminons ce repas pantagruélique et « bonua note » et partons nous coucher. Après une bonne nuit dans le calme il faut maintenant prendre des forces pour attaquer la journée et voilà qu’arrive le temps d’une collazione (petit déjeuner)…et oh la la ! La table est encore une fois couverte de confiture maison avec des petits pains, des céréales, des yaourts et un gâteau (style quatre quart) fait par Rita.
Nous allons prendre congés de Rita et Luigi mais nous ne manquerons pas d’en faire la publicité.
Rita nous fait lire un article des pages voyages du Figaro de Mai 2003 qui fait l’éloge de leur maison et de leur cuisine typiquement Sarde, elle en est très fière.
(A suivre)
dimanche 20 avril 2008
La route et le corbillard
La route sarde est comme sa voisine corse particulièrement sinueuse sauf sur la voie rapide du nord au sud. Cette voie, limitée à 110 et parfois à 50 (?) est le théâtre de courses effrénées entre voiture, camionnettes et camions. Les italiens conduisent vite sans respecter les limitations de vitesse, c'est comme en France il y a quelque temps.
Petite anecdote, je vois au loin arriver dans mon rétroviseur un bolide, il doit être au moins à 180...il me dépasse comme une fusée et stupeur ! c'est un corbillard. J'espère qu'il est vide parce que le passager pourrait avoir peur et la famille aurait du mal à suivre.
Petite anecdote, je vois au loin arriver dans mon rétroviseur un bolide, il doit être au moins à 180...il me dépasse comme une fusée et stupeur ! c'est un corbillard. J'espère qu'il est vide parce que le passager pourrait avoir peur et la famille aurait du mal à suivre.
samedi 19 avril 2008
Les AGRITURISMO
L'Italie a eu l'intelligence de développer le tourisme vert avec les agriturismo, ce qui permet aux agriculteur d'avoir un revenu complémentaire dans ces temps de crise du monde agricole dans notre Europe.
L'Etat italien a fortement aidé à développer ces lieux afin d'offrir aux touristes un confort digne d'un hôtel 3 étoiles à la campagne. De plus la restauration quand elle est possible est de très grande qualité, je n'ai que rarement aussi bien mangé tant du point de vue qualité que quantité. Nous avons fait le tour de la cuisine sarde et je puis vous dire qu'elle est excellente. Je vous en parlerai plus tard dans un "topic" qui lui sera consacré.
Nous sommes allés dans 5 agriturismo dont 2 avaient fait l'objet d'articles élogieux dans le Figaro (pour Rita et Luigi) et dans le New-York time pour l'azienda Costiolu.
cliquer sur le titre pour ouvrir le site des agriturists italiens
l'agriturismo "Sa roia traversa" de Luigi et Rita à Cabras près d'Oristano, partie accueil
partie logement
Rita, Luigi et Hélène
Rita, Luigi et Camille
l'agriturismo "Costiolu" dans la région de Nuoro
La cheminée typique d'une ferme sarde de la pièce principale dans laquelle nous prenions nos repas
avec un des 2 frères propriétaires de cette azienda (à droite) avec un couple d'américains
L'Etat italien a fortement aidé à développer ces lieux afin d'offrir aux touristes un confort digne d'un hôtel 3 étoiles à la campagne. De plus la restauration quand elle est possible est de très grande qualité, je n'ai que rarement aussi bien mangé tant du point de vue qualité que quantité. Nous avons fait le tour de la cuisine sarde et je puis vous dire qu'elle est excellente. Je vous en parlerai plus tard dans un "topic" qui lui sera consacré.
Nous sommes allés dans 5 agriturismo dont 2 avaient fait l'objet d'articles élogieux dans le Figaro (pour Rita et Luigi) et dans le New-York time pour l'azienda Costiolu.
cliquer sur le titre pour ouvrir le site des agriturists italiens
l'agriturismo "Sa roia traversa" de Luigi et Rita à Cabras près d'Oristano, partie accueil
partie logement
Rita, Luigi et Hélène
Rita, Luigi et Camille
l'agriturismo "Costiolu" dans la région de Nuoro
La cheminée typique d'une ferme sarde de la pièce principale dans laquelle nous prenions nos repas
avec un des 2 frères propriétaires de cette azienda (à droite) avec un couple d'américains
vendredi 18 avril 2008
Le retour des sardes...
L'absence sur ce blog a été longue, je vais me rattraper ces prochains jour pour vous raconter ce voyage, non pas dans sa chronologie mais par petites touches, par des anecdotes et quelques photos.
En Sardaigne j'avais l'ordinateur portable mais pas de connexion internet.
En effet, nous résidions chez des agriculteurs, hébergement appelé en Italie AGRITURISMO, nous en avons fréquenté 5, et dans la nature on parle aux moutons, aux chèvres, aux chiens et bien sur aux gens directement même en italien et non pas par l'intermédiaire d'un clavier.
Pour vous donner une petite idée je vous montre quelques photos
la ville de Bosa
une sarde traditionnelle
la chèvre de Sardaigne
En Sardaigne j'avais l'ordinateur portable mais pas de connexion internet.
En effet, nous résidions chez des agriculteurs, hébergement appelé en Italie AGRITURISMO, nous en avons fréquenté 5, et dans la nature on parle aux moutons, aux chèvres, aux chiens et bien sur aux gens directement même en italien et non pas par l'intermédiaire d'un clavier.
Pour vous donner une petite idée je vous montre quelques photos
la ville de Bosa
une sarde traditionnelle
la chèvre de Sardaigne
jeudi 3 avril 2008
L'ile
Film de l'au-delà, de la rédemption, de la souffrance, du mysticisme. Film étrange, paroxysmique du surnaturel et en même temps si près de la nature contingente.
Je n'ai pas compris les rires de la salle, rien de drôle dans le personnage d'Anatoli, un homme un peu fou, rongé par le remord du plus grand crime commis et réfugié pour le pardon dans le mysticisme chrétien orthodoxe.
Ce mysticisme m'a fait pensé aux pratiques animistes dans ces scènes d'exorcisme amenant la guérison par un phénomène de catharsis, dialogues avec l'au-delà.
Un film pour croyants, bien réalisé avec un souffle typiquement slave (n'est ce pas Christine)
Bref, un film à voir même par les incroyants de toute sorte, certainement plus intéressant pour les "russophones", cette langue se mariant avec les images de la Baltique enneigée.
Merci "Christinovna" de m'avoir indiqué ce beau film
Je n'ai pas compris les rires de la salle, rien de drôle dans le personnage d'Anatoli, un homme un peu fou, rongé par le remord du plus grand crime commis et réfugié pour le pardon dans le mysticisme chrétien orthodoxe.
Ce mysticisme m'a fait pensé aux pratiques animistes dans ces scènes d'exorcisme amenant la guérison par un phénomène de catharsis, dialogues avec l'au-delà.
Un film pour croyants, bien réalisé avec un souffle typiquement slave (n'est ce pas Christine)
Bref, un film à voir même par les incroyants de toute sorte, certainement plus intéressant pour les "russophones", cette langue se mariant avec les images de la Baltique enneigée.
Merci "Christinovna" de m'avoir indiqué ce beau film
Les sectes
sur 20minutes.fr
«Les sectes évoluent mais elles sont toujours là». C’est, en quelques mots, le bilan du rapport 2007 de la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
Le rapport fait le point sur les techniques de lobbying des sectes auprès des organismes internationaux, à partir de l'exemple de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), et sur le phénomène du satanisme qui concernerait de près ou de loin environ 25.000 personnes en France, dont 80% de moins de 21 ans. Il pointe aussi le néo-chamanisme et l'usage d'une substance, le datura, plante courante aux fleurs très parfumées et réputée toxique, qui tend à remplacer l'iboga, inscrit au tableau des stupéfiants.
Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes, souligne en particulier qu'à partir de 2000, les sectes se sont «engouffrées» dans le domaine de l'accomplissement de soi, les unes dans l'humanitaire, les autres dans les techniques de «recherche de son moi profond».
La Miviludes, qui dépend directement du Premier ministre, s’est trouvé au coeur d'une polémique le mois dernier, après les propos de la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy. Emmanuelle Mignon avait minimisé l’importance de la scientologie et estimé qu'outre son rapport annuel, «la Miviludes ne faisait rien».
lire aussi (cliquer sur le titre pour ouvrir le lien)
«Les sectes évoluent mais elles sont toujours là». C’est, en quelques mots, le bilan du rapport 2007 de la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
Le rapport fait le point sur les techniques de lobbying des sectes auprès des organismes internationaux, à partir de l'exemple de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), et sur le phénomène du satanisme qui concernerait de près ou de loin environ 25.000 personnes en France, dont 80% de moins de 21 ans. Il pointe aussi le néo-chamanisme et l'usage d'une substance, le datura, plante courante aux fleurs très parfumées et réputée toxique, qui tend à remplacer l'iboga, inscrit au tableau des stupéfiants.
Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes, souligne en particulier qu'à partir de 2000, les sectes se sont «engouffrées» dans le domaine de l'accomplissement de soi, les unes dans l'humanitaire, les autres dans les techniques de «recherche de son moi profond».
La Miviludes, qui dépend directement du Premier ministre, s’est trouvé au coeur d'une polémique le mois dernier, après les propos de la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy. Emmanuelle Mignon avait minimisé l’importance de la scientologie et estimé qu'outre son rapport annuel, «la Miviludes ne faisait rien».
lire aussi (cliquer sur le titre pour ouvrir le lien)
Voyage
Samedi nous partons en voiture avec Hélène pour prendre à Marseille le ferry-boat en direction de la Sardaigne.
Nous allons visiter la Sardaigne "à l'aventure" n'ayant fait aucune réservation d'hôtel, la réservation d'hôtel étant une solution trop contraignante à mon goût immodéré de la liberté. On se pose quand on veut, où on veut...
En effet, je n'aime pas les voyages organisés trop organisés, j'aime l'imprévu et les découvertes non programmées bonnes et mauvaises.
Nous ne partons pas sans rien, nous emmenons des guides touristiques et une carte...et dans les villes il existe des offices du tourisme.
Nous n'allons pas débarquer sur une ile déserte, mais attention aux bandits sardes ! Pour moi, ce rêve de Robinson est dans le passé quand je faisais de la navigation à voiles.
Donc, nous débarquons au nord à Porto Torrès dimanche vers midi et direction Alghero distante de seulement 36km. Nous prendrons le chemin des écoliers en passant par le "capa caccia" et si nous rencontrons par hasard une belle sirène échouée sur une plage "Algherote"...
J'espère en 12 jours que nous aurons le temps de faire le tour de l'ile (200km environ du nord au sud).
Si j'arrive à me connecter sur internet au cours de notre périple je vous ferai un petit coucou sur mon blog, avec les photos prises par Hélène.
Et ce soir nous allons voir le film russe "l'ile", rien à voir avec la Sardaigne... j'en parlerai demain.
Nous allons visiter la Sardaigne "à l'aventure" n'ayant fait aucune réservation d'hôtel, la réservation d'hôtel étant une solution trop contraignante à mon goût immodéré de la liberté. On se pose quand on veut, où on veut...
En effet, je n'aime pas les voyages organisés trop organisés, j'aime l'imprévu et les découvertes non programmées bonnes et mauvaises.
Nous ne partons pas sans rien, nous emmenons des guides touristiques et une carte...et dans les villes il existe des offices du tourisme.
Nous n'allons pas débarquer sur une ile déserte, mais attention aux bandits sardes ! Pour moi, ce rêve de Robinson est dans le passé quand je faisais de la navigation à voiles.
Donc, nous débarquons au nord à Porto Torrès dimanche vers midi et direction Alghero distante de seulement 36km. Nous prendrons le chemin des écoliers en passant par le "capa caccia" et si nous rencontrons par hasard une belle sirène échouée sur une plage "Algherote"...
J'espère en 12 jours que nous aurons le temps de faire le tour de l'ile (200km environ du nord au sud).
Si j'arrive à me connecter sur internet au cours de notre périple je vous ferai un petit coucou sur mon blog, avec les photos prises par Hélène.
Et ce soir nous allons voir le film russe "l'ile", rien à voir avec la Sardaigne... j'en parlerai demain.
mercredi 2 avril 2008
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